De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pour seulement un euro, il est désormais possible de s’offrir le Palais de l’Élysée. C’est du moins ce que suggère, non sans humour, la dernière publicité de l’agence Crowdimo.fr, comme le rapporte Le JDD. On y découvre ainsi François Hollande, brandissant une pancarte sur laquelle on peut lire : "À vendre, Palais de l’Élysée", accompagné du logo de l’entreprise. Si le projet a semble-t-il beaucoup amusé les internautes, il risque cependant de ne pas plaire au président français qui n’a, évidemment, pas donné son autorisation.
"On a tenté le coup"
Contactée par nos confrères, l’agence immobilière a assuré que l’agence de communication en charge du projet, Hémisphère Droit, avait bel et bien obtenu le consentement de l’Élysée. Mais de son côté, l’entreprise Hémisphère Droit a indiqué qu’elle s’était simplement assurée que la photo de l’Élysée était libre de droit. Quant à la réutilisation et au détournement de l’image du président, les deux parties ont admis avoir "tenté le coup".
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Cependant, l’agence Crowdimo semble avoir oublié un petit détail. Mains et jambes grossièrement dessinées, pancarte rajoutée… Il ne fait aucun doute qu’il s’agit bel et bien d’un photomontage. Pourtant, cette mention n’est indiquée nulle part sur la publicité. Un manquement qui pourrait coûter cher à l’entreprise.
Des accusations envers le chef de l’État
D’autant que la publicité s’en prend indirectement à François Hollande. Ce dernier est en effet accusé de "brader" le patrimoine de la France en vendant des biens "à des investisseurs étrangers n’ayant pas les même valeurs de liberté et de démocratie" que les citoyens français, souligne Le JDD. L’agence propose ainsi grâce à ce projet de mettre en place une "pétition financière" citoyenne pour lutter contre cette politique.
Aussi, l’agence espère convaincre des investisseurs à faibles moyens de s’associer pour devenir propriétaires et, de ce fait, partager un bien immobilier au prorata de l’argent investi. Grâce à ce fonctionnement, chacun serait donc libre d’acquérir un bien, même classé.
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