La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
L'information n'est pas vraiment un scoop, mais Patrick de Carolis confirme officiellement ce qui n'était qu'une rumeur. Une "liste noire" de présentateurs tv à virer a bien été créée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, affirme l'ancien patron de France Télévisions dans son dernier livre, Les Ailes intérieures (éditions Plon).
Dans un entretien pour Le Parisien, Patrick de Carolis, dont le procès pour "favoritisme" dans un volet de l'affaire Bygmalion commencera dans deux mois, veut rétablir la vérité sur son bilan quand il était à la tête de la télévision publique, de 2005 à 2010.
"Je suis fier de mon bilan, et blessé que le CSA n'ait jamais reconnu officiellement la qualité de mon travail, pour ne pas embarrasser le président de la République de l'époque (Nicolas Sarkozy, ndlr)", a-t-il fait entendre.
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"Je préférais ne pas être réélu que l'être pas bassesse"
Dans son livre, Patrick de Carolis confie que Nicolas Sarkozy l'aurait assuré de le reconduire à son poste à une condition : qu'il se sépare de plusieurs personnalités parmi lesquelles Patrice Duhamel, Arlette Chabot, Franz-Olivier Gilbert, Laurent Ruquier ou encore Patrick Sébastien.
"Patrice Duhamel était au courant, il m'a proposé sa démission. J'ai refusé parce que, humainement, ce n'est pas comme ça que je gère ma vie", a déclaré le membre de l'Académie des Beaux-Arts depuis 2010. Et d'ajouter : "Je trouvais qu'accepter aurait fragilisé mon second mandat. On ne bâtit pas l'avenir en laissant tomber ses collaborateurs. Surtout qu'ils n'avaient pas démérité. Je préférais ne pas être réélu que l'être pas bassesse".
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