Trois placements ultra-canon pour préparer sa retraiteIllustrationIstock
Miser sur pierre, les actions et l'assurance vie est la meilleure façon de doper votre futur pouvoir d'achat.
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Retraite : la pierre, le meilleur des placements ?

Autant se soucier de sa retraite le plus tôt possible, car, à moins d’être fonctionnaire, le taux de remplacement dépasse rarement 60% du dernier revenu d’activité. Pour éviter que cette période d’une vingtaine d’années d’après l’OCDE ne s’assimile à une diète financière, il est préférable de prendre les devants. Et dès la quarantaine puisqu’il faut une vingtaine d’années avant pour constituer une épargne digne de ce nom.

La pierre avant tout. L’investissement immobilier est la solution à privilégier pour améliorer le niveau d’une retraite. Etre propriétaire, évite d’avoir un loyer à verser à fonds perdu.

En mars 2019, le prix médian en France se situe à 2060 euros/m² selon les statistiques notariales. Il est possible de s’endetter à partir de 1,20% sur 20 ans. Investir sur une aussi longue période permet non seulement de lisser la charge de remboursement (moyennant la hausse des intérêts) et de tabler sur une plus-value confortable en cas de revente. Cette perspective n’est pas réservée qu’aux parisiens : dans le collectif comme l’individuel, les prix au m² ont fortement progressé en province. Entre 1997 et 2016 cette hausse a été de 80 à 100% à Orléans, Dijon, Brest et Nancy. La valeur du m² a bondi de 198% à Toulouse, de 200% à Lyon et d’environ 250% à Bordeaux (248% pour les appartements et de 215% pour les maisons).

Etre propriétaire permet aussi d’envisager une formule de viager occupé. Sur la base de la valeur de son bien, le vendeur obtiendra un versement en cash immédiat et une rente qui complétera sa pension de retraite aussi longtemps qu’il vivra.

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Retraite : quid du PEA ?

Sur le long terme, plusieurs enquêtes de l’AMF l’ont démontré, le placement en actions est l’un des plus rentables qui soient. Une durée de placement longue permet de réduire la volatilité du portefeuille en lissant les périodes de hausse et de baisses du marché.

Ces perspectives de gains ont encore plus forte avec le PEA, une enveloppe fiscale particulièrement attrayante lorsqu’il s’agit de bâtir une épargne retraite. La seule contrainte du PEA est d’investir au moins 75% des fonds en titres d’entreprises cotées de l’Union européenne ou d’OPCVM également investis à 75 % en titres de ces entreprises dans la limite de 150.000 euros.

La fiscalité du Plan en fait un outil idéal, puisque les retraits effectués après 5 ans sont exonérés d’impôt. En cas de sortie en rente viagère, celle-ci est exonérée d'impôt si le plan a été conservé 8 ans, mais elle est soumise aux prélèvements sociaux (17,2%). Cette solution permet donc de disposer de revenus complémentaires ou de récupérer un capital qui pourra être replacé sur des produits sans risques, servant des revenus réguliers : SCPI, Sicav obligataires, etc.

Retraite : enfin, que dire de l’assurance vie ?

C’est un incontournable, mais ce dispositif (1700 milliards d’encours) reste l’une des pierres de touche de la préparation de la retraite. Les contrats de dernière génération sont peu chargés en frais. Ils permettent d’investir en bourse via des Unités de compte plus lucratives que les fonds en euros.

Autour de la quarantaine, encore loin de l’âge de la retraite, il est possible de prendre des risques. Une allocation de 20/30% en euros et du solde en Unités de Compte est un bon étiage. Ce pourcentage sera à rééquilibrer en faveur des fonds en euros à mesure que l’on s’apprête à quitter la vie active.

Une fois à la retraite, le souscripteur peut récupérer son épargne sous forme de capital ou de rente viagère. Il est aussi possible de réduire progressivement son contrat en procédant à des rachats partiels. Cerise sur le gâteau, si le contrat a été alimenté avant 70 ans, le capital peut être transmis en exonération des droits de succession à concurrence de 152.500 euros par bénéficiaire.