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Ce sont des propos d'une rare violence. Dans un entretien accordé à Paris Match ce jeudi 20 mai, l'écrivain Yann Moix a une nouvelle fois fait part de sa haine viscérale envers ses parents. N'ayant plus de contact avec eux depuis 20 ans, il a employé des mots extrêmement durs à leur encontre. "Voilà deux décennies que je n'ai pas vu mes parents et je souhaite chaque matin leur mort. Leur existence me révolte", a-t-il confié avec virulence à nos confrères. Pour rappel, l'ancien chroniqueur d' On n'est pas couché avait accusé ses parents de l'avoir "battu", "tabassé" et "humilié" durant toute son enfance dans son roman Orléans, première partie de son autobiographie. "Jusqu'à 36, 37 ans, à chaque fois que quelqu'un faisait un mouvement brusque à côté de moi, j'essayais toujours de me protéger le visage avec les bras, les coudes. C'est un réflexe que j'ai gardé jusqu'à très très tard", confiait-il à Sept à Huit au moment de la sortie du livre. Des accusations qui avaient été démenties par son père à l'époque. "Tout ce qui est relaté dans Orléans n'est que pure affabulation (...) Je n'ai jamais frappé mon fils à coups de câbles électriques, ou avec quoi que ce soit", avait déclaré son père, José Moix, à La République du Centre en août 2019.
"Leur existence me révolte"
Une haine viscérale de Yann Moix pour sa famille qu'il continue de livrer dans la deuxième partie de autobiographie Reims, publiée le 19 mai dernier. Il évoque notamment son plus jeune frère Alexandre, l'accusant d'être responsable de la violence qu'il aurait subie de la part de ses parents. "Quant à mon frère, c'est foutu, il a assisté à tout, il a été la cause de mes coups, enfant, il s'est identifié à moi de façon maladive, il est terrifiant", confie l'écrivain de 53 ans à Paris Match. Le polémiste assure que sa grand-mère, aujourd'hui âgée de 95 ans, est le seul membre de sa famille avec qui il est encore en contact. "Reste ma grand-mère bien-aimée, Simone, 95 ans. Ma mère l'avait appelé avant la sortie d'Orléans en lui disant : 'C'est bon, il est fini, on va le détruire'. Eh bien, ils n'ont pas réussi. Mes ennemis ont vidé toutes leurs cartouches", a confié Yann Moix au magazine Paris Match.
Les différends semblent irréconciliables dans cette famille déchirée. Alexandre Moix a toujours démenti les accusations de son frère aîné, assurant qui m'a "jamais été un enfant battu". Il l'a même accusé dans une lettre ouverte intitulée "Mon frère, ce bourreau" publiée dans Le Parisien, de lui avoir lui-même fait subir des sévices durant leur enfance. "J'ai subi 20 ans durant des sévices et des humiliations d'une rare violence de sa part. Ceux-là mêmes qu'il décrit dans son roman, en les prêtant à nos parents. J'aurais rêvé d'un grand frère protecteur. Mais Yann était un grand frère destructeur. Chaque phrase qu'il m'adressait me sonnait comme des uppercuts", assurait le petit frère de l'écrivain. Alexandre Moix a même déposé plainte à la fin 2019 pour diffamation contre son frère Yann Moix, auprès du tribunal de grande instance de Paris.