La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
- 1 - Louis de Funès : un acteur tyrannique ?
- 2 - Germaine, Jeanne, Macha Béranger… Les femmes de la vie de Louis de Funès
- 3 - Louis de Funès victime de plusieurs attaques cardiaques
- 4 - Louis de Funès : à quoi ressemble la tombe de l'acteur ?
- 5 - Louis de Funès : quel héritage a-t-il laissé à sa famille ?
Louis de Funès : un acteur tyrannique ?
Avec ses mimiques inoubliables et son jeu de comédien unique, Louis de Funès restera l’un des acteurs les plus incontournables du cinéma français. On ne compte plus ces films à succès mais certains ont marqué toutes une génération de fans comme La Grande Vadrouille, Le Gendarme à Saint-Tropez, Le Corniaud ou encore L’aile ou la cuisse.
Pourtant, peu de téléspectateurs savent que ces différents tournages n’ont pas été de tout repos. Dans un entretien accordé à Télérama, Edouard Molinaro, le réalisateur du film Oscar, est revenu sur son expérience désastreuse avec l’acteur. “Il n'aimait pas être dirigé (...) Sur le tournage d'Oscar, il trouvait que je faisais trop de plans (...) Les rapports ont été bons avant de débuter le tournage. Je lui ai parlé des décors que j'imaginais”, avait-il expliqué avant de se confier plus en détail : “Les conflits étaient sous-jacents jusqu'au jour où ils ont éclaté sur un détail. Sur le chapeau de la bonne ! Il voulait qu'elle porte un chapeau extravagant à partir du moment où elle devient baronne. (...) Moi, je voulais lui mettre un chapeau normal... Il s'est fâché. A arrêté de tourner. Il a fallu que le producteur vienne faire le plénipotentiaire. Ce fut le moment de crise. Le reste du temps, il faisait la gueule. Il n'était pas hostile. Juste fermé”, avait-il affirmé.
Deux ans plus tard, en 1969, les deux stars sont amenées à travailler de nouveau ensemble pour le film Hibernatus. Malheureusement, leur relation ne semblait pas s’être améliorée : “Le tournage a été très tendu, en situation de paix armée. (...) Comme cela se passait mal, j'ai voulu partir avant la fin du tournage. C'est Louis qui a voulu que je reste. J'étais prisonnier. Plus tard, sur le tournage de Mon oncle Benjamin, j'ai perdu ma femme, qui s'est tuée en avion. Louis est venu à l'enterrement, il a été charmant. En fait, avec de Funès, nous formions un couple difficile, nous avons enfanté dans la douleur, mais nos bébés ne sont pas trop loupés”, avait-il expliqué.
Germaine, Jeanne, Macha Béranger… Les femmes de la vie de Louis de Funès
Le 27 avril 1936, l’acteur Louis de Funès épouse sa première compagne, une certaine Germaine Carroyer. De cet amour naîtra un enfant prénommé Daniel en 1937. Malheureusement, le couple se sépare après trois ans de mariage en 1939 et divorce officiellement en 1942.
Après ce premier échec sentimental, l’interprète du gendarme Cruchot retrouve l’amour dans les bras de Jeanne Augustine Barthélemy et le couple se passe la bague au doigt le 20 avril 1943. Un an plus tard,Louis de Funès devient père pour la deuxième fois avec la naissance de son fils Patrick puis en 1949 vient au monde son dernier enfant, un garçon prénommé Olivier. Ce dernier jouera même au côté de son père dans plusieurs films dont Le Grand Restaurant,Les Grandes Vacances ou encore Hibernatus.
Dans les mémoires de Michel Galabru, Les rôles de ma vie, écrit par Alexandre Raveleau, l’acteur a fait des révélations surprenantes sur l’histoire d’amour entre Louis de Funès et Macha Béranger : “ De Funès a succombé. Il est tombé amoureux de Macha Béranger. Au début des années 1980, la production des Gendarme leur avait même loué un studio pour qu'ils puissent « travailler », selon la version officielle qui nous avait été livrée (...) Ils écrivaient donc à quatre mains le prochain épisode... Plaisanterie ! Tout le monde a très vite compris la situation, sauf madame de Funès, qui était restée au Cellier dans le château familial”, avait-il affirmé.
Louis de Funès victime de plusieurs attaques cardiaques
Le 21 mars 1975, l’acteur Louis de Funès fait un premier malaise dans son appartement parisien avant d’être conduit à l'hôpital Necker. Sur place, on lui apprend qu’il est victime d’un infarctus. Près de dix jours plus tard, il est malheureusement victime d’une seconde attaque cardiaque et reste deux mois alité à l'hôpital.
Affaibli, l’acteur doit désormais ralentir son rythme de vie, suivre un régime alimentaire adapté et doit abandonner sa carrière au théâtre. Sur les plateaux de tournage, la star a dû adapter sa manière de jouer pour se préserver un maximum : “Je ne peux plus faire de la brutalité. Cette brutalité, cette colère est un produit que j'avais fabriqué pour un rôle et tous les metteurs en scène m'ont demandé ce produit (…) Désormais, ce comique ne m'intéresse plus”, avait-il affirmé. Le Gendarme et les Gendarmettes sera son dernier film avant de décéder tragiquement d’un nouvel infarctus le 27 janvier 1983 à l’âge de 68 ans.
Louis de Funès : à quoi ressemble la tombe de l'acteur ?
Le 27 janvier 1983, le monstre sacré du cinéma, Louis de Funès, disparaissait tragiquement à l'âge de 68 ans des suites d'un infarctus. Alors que les obsèques étaient prévues dans les strictes intimités, ce sont près de 3000 personnes qui se sont présentées devant l'église Saint-Martin du Cellier. Peu de célébrités étaient présentes à l'exception de Michel Galabru, Jean Carmet ou encore Colette Brosset.
Depuis, le corps de l'acteur repose au cimetière de Cellier dans lequel sa tombe est orientée vers le jardin de son château.
Louis de Funès : quel héritage a-t-il laissé à sa famille ?
Avec ses nombreux films à succès, le comédien Louis de Funès laisse derrière lui un héritage cinématographique dès plus conséquent. À chaque diffusion de ses oeuvres, ses films génèrent des audiences records qui rapporteraient près de 500 000 d'euros par an à la Gaumont, rapporte Le Figaro. Une coquette somme qui pourrait même s'élever à 1,5 million d'euros en comptant les recettes des films appartenant à d'autres sociétés. Mais quel montant a touché sa famille ?
D'après nos confrères, l'héritage du comédien a été partagé en trois dont une part pour la veuve de son fils ainé Daniel et le reste pour ses deux fils Olivier et Patrick. Mais contre toute attente, ces derniers ne toucheraient des droits d'auteur que pour une poignée de films dont La Soupe aux choux, L’Avare, Hibernatus, Le Grand Restaurant et Oscar.
"Quand Louis de Funès a enfin connu le succès, après 50 ans , il a toujours demandé du cash plutôt que des pourcentages sur les recettes à venir", expliquait Alain Kruger, le commissaire de l'exposition à la Cinémathèque française. La comédienne Mylène Demongeot affirmait de son côté que le comédien "ne voulait rien entendre, et sa femme, Jeanne, qui était très dure, était du même avis".
Pour l'un de ses biographes, Bertrand Dicale, la star avait peur d'être arnaqué : "Une fois devenu star, il n’a plus eu d’agent. Il faisait confiance à son avocat et à son épouse, Jeanne (...) Il avait peur d’être arnaqué et de devoir surveiller les comptes, ce qui d’avance l’empêchait de dormir. Ensuite, comme tous les gens qui ont connu la pauvreté, il a toujours fait attention à être bien rémunéré. Et de préciser : on ne l’achetait pas en lui promettant le meilleur hôtel et en ramassant ses additions. Une fois le prix fixé, il voulait juste son chèque à l’heure".