Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
"La fête est finie", c’est ce que l’on peut lire aujourd’hui en Une du quotidien romain Il Fatto Quotidiano, spécialement créé en 2009 en opposition au gouvernement de Silvio Berlusconi.
Hier, mardi 15 février 2011, la justice a choisi de juger le chef du gouvernement italien en comparution immédiate. Le président du conseil sera jugé en avril, comme on peut le lire dans l'hebdomadaire Courrier International. Il risque trois ans d’emprisonnement pour recours à la prostitution et douze ans pour abus de fonction.
Rubygate, c’est le nom qu’a pris l’affaire. Silvio Berlusconi est aujourd'hui poursuivi pour avoir eu recours aux services sexuels de Ruby, une jeune marocaine, de son vrai nom Karima El Mahroug, encore mineure à l’époque des faits. Pour ne rien arranger, il était intervenu auprès de la police pour la faire relâcher après son interpellation pour vol, rapporte LeFigaro.fr.
Une attitude qui soulève de plus en plus l’indignation au sein de la population italienne. Ce weekend, des milliers de femmes manifestaient dans toute l’Italie contre l’atteinte faite par Berlusconi à la dignité des femmes.
Ce matin sur Europe 1, un juriste italien, Carlo Alberto Brusa, ancien membre de Forza Italia, le parti du Cavaliere, déclarait que Berlusconi n’était "pas cuit" mais que sa situation était "beaucoup plus grave que dans le passé". Ce n’est pas la première fois que Silvio Berlusconi défraie la chronique et que ses frasques provoquent la grimace des autorités judiciaires, mais il était jusque-là passé au travers. Aujourd’hui, il s’agit de "la première fois qu’un président du Conseil est renvoyé en correctionnelle". Silvio Berlusconi passera-t-il cette fois encore entre les mailles du filet ? Affaire à suivre...