De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Maladie professionnelle : les remboursements de la Sécurité sociale
À condition de remplir certains critères (incapacité permanente d'au moins 25%, trouble causé par le travail, etc.), une maladie professionnelle sera prise en charge par l'AT-MP, la branche spécifique de l'Assurance maladie. Cette dernière va alors prendre en charge 100% des soins médicaux, des soins chirurgicaux et des frais de pharmacie notamment, dans la limite des tarifs pratiqués. D'autres soins seront, quant à eux, couverts à 150%, comme les prothèses dentaires et certains équipements indispensables (fauteuil roulant, appareillage d'orthopédie, etc.). Dans certaines situations, la Sécurité sociale peut également verser des indemnités journalières afin de pallier la perte de revenus. Les indemnités journalières pour cause de maladie augmentent d'ailleurs progressivement. Elles étaient au maximum de 43,80€ en 2017, contre 44,34€ en 2018.
Le rôle des mutuelles en cas de maladie professionnelle
Les mutuelles jouent le rôle de complémentaire pour la part qui n'est pas prise en charge par la Sécurité sociale. Elles ont un intérêt tout particulier pour le remboursement des dépassements d'honoraires et pour celui des différents appareillages dont le prix est souvent supérieur aux tarifs conventionnés (prothèses auditives, prothèses orthopédiques, etc.). Les mutuelles pourront également offrir des prestations d'assistance, comme la garde d'enfants ou des conseils juridiques. Selon les contrats, il sera aussi possible de voir ses dépenses de médecine douce être remboursées.