De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le froid a fait son retour dans l’Hexagone. Depuis le début de l’hiver les températures étaient largement supérieures aux normales de saison, offrant même une douceur particulièrement intense et presque printanière pour la fin d’année. Mais la deuxième quinzaine de janvier a changé la donne et il fait désormais bien plus froid.
Désormais, les températures sont largement inférieures aux normales de saison, de l’ordre de 4 à 5°C cette semaine. En plus du froid ambiant, c’est aussi la neige qui s’invite sur une large partie du territoire après être restée aux abonnés absents pendant plusieurs semaines. Mais pour le mois de février qui s’approche, un froid encore plus intense pourrait bien s’emparer du territoire français, et cela pourrait être dû à l’affaiblissement du vortex polaire.
Qu’est-ce que le vortex polaire ?
Comme l'expliquent les experts de La Chaîne Météo, le terme de vortex polaire désigne "une dépression qui se forme chaque hiver au-dessus des pôles nord et sud à environ 30 km d’altitude." Cette poche de froid est particulièrement forte en hiver dû à la faiblesse de la lumière du soleil, et même à son absence pendant la nuit polaire.
Or la stabilité de ce vortex peut parfois fluctuer et celui-ci peut ainsi "présenter d’importantes déformations liées à de fortes et soudaines modifications de sa température, provoquant de rapides descentes d’air froid vers les latitudes tempérées en Amérique du Nord ou en Europe", rapporte le site web spécialisé.
Cette situation s’est déjà produite par le passé sur le territoire français. A l’époque, des températures particulièrement froides avaient été relevées sur l’ensemble de l’Hexagone.
Grand froid provoqué par la fluctuation du Vortex polaire : un phénomène qui n’est pas inédit
En février 2012, un phénomène de ce type s’était déjà produit en 2012 en France. Comme le rapporte La Dépêche, des masses d’aires continentales particulièrement froides avaient apporté des températures particulièrement froides en Hexagone. A l’époque, des températures de -10°C à -14°C avaient été constatées dans plusieurs régions.
Alors que le froid devrait persister, voire s'intensifier dans les jours à venir, le schéma qui se profile est-il similaire à celui de 2012 et une situation de grand froid pourrait-elle de nouveau survenir en Hexagone en février ?
Vers une période de grand froid en février ?
Un affaiblissement du vortex polaire stratosphérique semble être constaté par les experts. En revanche, il est pour l’heure difficile de prévoir si un froid glacial devrait se présenter sur le territoire. "Il est bien trop tôt pour savoir quelle partie exacte de l'hémisphère sera concernée par un risque de vague de froid", explique ainsi le météorologue Gaëtan Heymes à La Dépêche. Selon lui, "la France est minuscule à cette échelle". De toute manière, selon Régis Crépet, prévisionniste de La Chaîne Météo, "le froid actuel n'est pas dû à cette fluctuation du vortex". Il assure qu'il s'agit d'un temps froid de saison et estime que les températures decvraient d'ailleurs s'adoucir dans les semaines à venir.
"Il va y avoir un vent de nord-ouest venu de l'océan puis un vent d'ouest chargé en humidité qui va nous amener un mois de février plutôt doux et très perturbé", prévient en effet l'expert en météorologie. La Chaine Météo, "l e retour progressif à un régime perturbé atlantique se confirme dès le week-end suivant (samedi 4 et dimanche 5 février)". "L’anticyclone se rétractera vers le sud de l’Europe et laissera place aux perturbations sur la moitié nord. Un dégradé nord-sud se mettra en place avec un tiers sud à l’abri des pluies. Le flux basculant au secteur sud-ouest, les températures remonteront assez sensiblement". En effet, "notre indicateur thermique devrait passer de 4 à 6,5 °C entre le vendredi 3 février et le dimanche 5 février, nous situant environ 1°C au-dessus des normales saisonnières".
A l’heure actuelle, la météo semblerait déjà se diriger vers un redoux début février avec des températures de nouveau au-dessus des normales de saison.