La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Qui peut affirmer ne pas avoir un rouleau de papier aluminium dans sa cuisine ? Il est utilisé tout le temps : pour conserver n’importe quels aliments, couvrir nos plats mais aussi pour la cuisson en papillote par exemple.
Sous sa forme papier ou non, l’aluminium est partout dans notre cuisine. Dans nos boites de conserves, dans des emballages alimentaires, dans nos ustensiles, mais aussi dans nos aliments et même dans l’eau du robinet. Pourtant, nombreux sont les scientifiques à vivement déconseiller l’usage de cet élément aussi bien pour cuisiner que pour conserver nos aliments.
L’aluminium, un risque pour la santé
L’aluminium est aussi présent que déconseillé dans notre cuisine. La cause ? Un risque pour notre santé. "Les effets toxiques de l’aluminium portent essentiellement sur le système nerveux central (encéphalopathies, troubles psychomoteurs) et sur le tissu osseux", rapporte l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation. Pas de panique ! Ces effets cliniques n’ont jamais été constatés “dans la population générale, exposée à travers l’alimentation courante”, précise l’ANSES. Si les connaissances sur les risques liés à la consommation d'aluminium sont encore assez faibles, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) a fixé une sorte de limite : un apport tolérable hebdomadaire d'aluminium dans la nourriture à 1 mg /kg en poids corporel par semaine.
La deuxième étude de l’alimentation totale de l’ANSES a estimé "l’exposition moyenne de la population française à l’aluminium". Elle est de “0,28 mg/kg pc/semaine chez les adultes et 0,42 mg/kg pc/semaine chez les enfants (de 3 à 17 ans)”, soit bien en dessous de la limite fixée par l’agence européenne.
L’un des comportements les plus risqués serait l’utilisation de papier aluminium pour la cuisson de certains aliments. L'EFSA affirme qu '" en présence d'acides et de sels, l'utilisation de poêles, de bols et de feuilles en aluminium avec des produits comme la compote de pomme, la rhubarbe, la tomate ou le hareng peut augmenter la concentration d'aluminium dans la nourriture", relate la cellule Check News de Libération