Société
Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
©AFP/Montage Planet.frAFPDepuis fin octobre dernier, les Français doivent à nouveau se munir d'une attestation de déplacement pour justifier leurs sorties. Pourtant, certains citoyens semblent avoir encore quelques interrogations relevées par la gendarmerie sur la toile.
"Pouvez-vous me dire si cette attestation est conforme ?"
La France reconfinée (ou presque). Depuis la fin du mois d’octobre, les Français sont de nouveau invités à se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire pour justifier leurs sorties exceptionnelles, en raison de la crise sanitaire qui perturbe l’ensemble du territoire.
Du domicile à leur lieu de travail, sans oublier les sorties pour des achats de première nécessité et autres rendez-vous administratifs, médicaux et motifs impérieux, les citoyens doivent être en possession de leur justificatif lors des contrôles de police. Tout contrevenant n’étant pas muni de ce document écope d’une amende de 135 euros.
Si cette règlementation a déjà été appliquée lors du premier confinement au printemps dernier, certains internautes se posent encore des questions sur l’utilisation de ce document. À l’image des réseaux sociaux, où les "animateurs de communauté" des comptes de gendarmerie locale relèvent certaines demandes plus insolites les unes que les autres.
Comme en témoigne cette question posée à la gendarmerie de Seine-Maritime, relayée par Le Réveil de Neuchâtel. "Faut-il présenter une attestation de déplacement dérogatoire en couleur ou en noir et blanc ?", se demande un citoyen. Si aucune contrainte n’est à signaler concernant l’impression du document papier, d’autres internautes ont eu encore plus d’imagination.
Vidéo du jour
"Pouvez-vous me dire si cette attestation est conforme ? Toutes les rubriques sont présentes. Juste la police d'écriture différente ?", questionne l’un d’eux à propos de son attestation d’inspiration médiévale. Ou bien cet internaute, ayant des "problèmes de connexion internet", qui souhaite utiliser le modèle du premier confinement, aperçue par la gendarmerie des Vosges.
"Puis-je sortir pour des analyses médicales ?"
Pendant ce confinement automnal, de nombreux Français font face à des soucis de santé et ont besoin de se rendre chez le médecin pour une consultation, ou encore à l’hôpital pour bénéficier de soins.
"Puis-je sortir pour des analyses médicales ?", s’interroge une lectrice, relayée par nos confrères du journal normand L’actu. Ou cette internaute s'adressant à la gendarmerie des Vosges sur Twitter. "Si on a un papier d'un hosto pour un rendez-vous médical, faut quand même faire une attestation ? Convocation + Carte d’identité semblent suffisants pour montrer que c'est un déplacement justifié".
Il est évident que ces motifs d’ordre sanitaire (au même titre que les consultations, examens, achats en pharmacie et soins ne pouvant s’effectuer à domicile) sont autorisés pendant la pandémie de coronavirus.
"Est-ce qu’il y a une limite de distance pour chercher de la nourriture ?"
À propos des sorties pour l’achat de produits "essentiels", les interrogations sont aussi nombreuses de la part des Français. Comme le rapportent nos confrères du Réveil, un Rouennais "s’est demandé s’il pouvait aller à Neufchâtel-en-Bray pour y faire des courses alimentaires".
Ou encore cet internaute interpellant la gendarmerie de l’Essonne sur Twitter. "Est-ce qu’il y a une limite de distance pour chercher les nourritures svp ?". Si ces demandes semblent favorables, leurs déplacements doivent néanmoins s’effectuer dans la limite du raisonnable.
Toutefois, certains gendarmes semblent être à l’écoute des Français et n’hésitent pas faire preuve d’indulgence. "Question confinement : oui les déchetteries sont ouvertes. On ne peut pas toujours vous aider comme cet habitant de Pons et ses herbes ‘odorantes’. Donc munissez-vous d’une attestation en cochant ‘rendez-vous dans un service public’", précise la gendarmerie de la Charente-Maritime sur Twitter.
