Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Une reconversion pour le moins inattendue. Alors que des millions de confinés sont reclus à leur domicile dans tout l’Hexagone, ils ne boudent pas leur plaisir de (re)découvrir les classiques du cinéma français. Parmi eux, on peut citer notamment les films avec Louis de Funès.
Alors que M6 s’apprête à diffuser ce lundi 20 avril Le gendarme et les gendarmettes, film tiré de la saga Le gendarme de Saint-Tropez, on pouvait déjà retrouver l’acteur très plébiscité des Français quelques jours avant sur France 2. À cette occasion, la chaîne du service public proposait aux téléspectateurs confinés de suivre La folie des grandeurs.
Un grand classique du septième art sorti en 1971, célèbre pour ses répliques légendaires, dans lequel Louis de Funès donnait notamment la réplique à Yves Montand ainsi qu’à Karin Schubert. L’actrice allemande, qui incarnait la Reine d’Espagne, a pourtant choisi de se tourner vers un autre genre du cinéma, pour le moins atypique.
Du film pornographique à l’hôpital psychiatrique
Alors qu’une carrière internationale s’offrait à la comédienne, Karin Schubert a préféré suivre sa voie dans le milieu de l’érotisme. Un domaine dans lequel cette mannequin, née à Hambourg en 1994, s’est déjà illustrée dans la comédie érotique italienne à la fin des années 60. Mais face au peu de propositions du cinéma classique, l’actrice se lance plus tard dans la pornographie dans les années 1980.
Divorcée et réfugiée en Espagne, Karin Schubert se lance dans le milieu du X, dans l’espoir de gagner de l’argent pour soigner son fils toxicomane et violent à son égard. Pour pallier cette terrible épreuve, elle pose pour des photos de charme avant de tourner dans son premier film pour adultes en 1985. Elle jouera dans une vingtaine de long-métrages avant de mettre un terme à sa carrière en 1994.
Mais la descente aux enfers continue pour Karin Schubert. La même année, elle accuse son père d’avoir abusé d’elle à l’âge de 11 ans. Puis elle tentera de se suicider à trois reprises entre 1994 et 1996. Un triste destin qu’elle a expliqué dans une interview accordée au Corriere della Sera. "Je n'ai ni famille, ni amis, ni argent, ni avenir. J'ai voulu mourir parce que j'ai tout raté. Pour les gens, je suis une putain", affirme l’ex-actrice qui finira internée en hôpital psychiatrique. En 2015, une biographie consacrée à l'icône déchue, intitulée Pornification, est publiée par Jean-Luc Marret.