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Valérie Damidot : d'animatrice à actrice télévisée
Avant de devenir la reine de la "maroufle" que l'on connaît tous, Valérie Damidot a fait ses premiers pas à la télévision en 1995 dans l'émission télévisée Les Enfants du jeu, animé par Arthur sur France 2.
Trois ans plus tard, elle intègre le groupe de production EndemolShine France, anciennement Case Productions, où elle travaille en tant qu'animatrice sur plusieurs émissions de TF1 telles que Plein Les yeux ou encore Et si ça vous arrivait ?. Par la suite, Valérie Damidot se fait connaître du grand public grâce à l'émission Star Academy dans laquelle elle joue le rôle de la nounou puis en 2002 dans le programme Loft Story où elle est nommée directrice de casting.
Ce n'est toutefois qu'à partir de 2005 que la carrière de la jeune femme bascule. Cette année-là, elle se voit proposer de présenter une nouvelle émission sur M6 baptisée D&CO dans laquelle elle vient en aide aux familles afin de refaire la décoration intérieure de leur maison ou appartement. Au total, l'émission est à l'antenne pendant pas moins de 10 saisons avant de s'arrêter brutalement en 2017. Jusqu'en 2015, Valérie Damidot fait les beaux jours de M6 avant de quitter la chaîne pour faire ses premiers pas sur NRJ 12.
Parallèlement à ses nombreux projets de jeux télévisées sur TF1 et NRJ 12, l'animatrice se lance devient également actrice. On la retrouve dans la série Victoire Bonnot sur M6 et plus récemment dans la fiction Family Business sur Netflix.
Depuis 2017, Valérie Damidot présente Mon Plus beau Noël et anime Les Plus Belles Vacances sur TF1. Elle a également participé à la saison 2 de l'émission Mask Singer.
Valérie Damidot a été victime de violences conjugales
En 2016, l'animatrice Valérie Damidot a sorti son autobiographie Le Coeur sur la main, le doigt sur la gâchette dans laquelle elle revient sur les violences conjugales dont elle a été victime.
"Je l'ai rencontré l'année de mes 21 ans. Coup de foudre. Le Connard était beau, sympa, drôle, brillant. (...) Peu à peu, la situation s'est dégradée. Il devenait difficile à vivre... Il piquait des colères... Je me suis retrouvée aux urgences... Je me suis sauvée à temps", a-t-elle écrit.
Ce n'est pas la première fois que la célèbre bricoleuse se confie avec courage sur son passé d'ex-femme battue. "Il y a une vingtaine d'années, j'ai été battue par mon compagnon. Il m'a fallu deux ans pour le quitter. Et pourtant, j'avais autant de caractère qu'aujourd'hui !", avait-elle confié au Parisien en 2008 et d'ajouter : "Lorsque tu es dans cette situation, tu mets beaucoup de temps à accepter que la victime, c'est bien toi et pas l'autre. Au début, tu te dis que c'est de ta faute, que tu as mérité la beigne qu'il t'a donnée. À chaque fois qu'il me battait, c'était par jalousie. Il trouvait que j'avais trop parlé à Untel... C'est bien connu, j'ai tous les hommes à mes pieds !".
Valérie Damidot : sa mère lui a caché l'existence de ses grands-parents
Dans son livre autobiographique Le Cœur sur la main, le doigt sur la gâchette, Valérie Damidot s'est confiée plus en détail sur sa famille. Alors qu'elle pensait que sa mère était orpheline, elle a appris que ses grands-parents étaient bel et bien vivants.
"Lorsque je lui posais des questions sur ses parents à elle, elle me disait toujours C’est trop triste je te dirais plus tard. J’ai toujours trouvé que c’était bizarre, les enfants ont un sixième sens, et ils sentent très bien quand il y a quelque chose qui cloche. Une fois plus grande, elle m’a expliqué qu’ils étaient tous morts pendant la guerre, lors d’un bombardement. J’étais très triste pour elle, a-t-elle écrit dans son livre.
Jusqu'au jour où à l'âge de 17 ans, elle découvre le pot aux roses en trouvant des vieilles lettres. "Quelle horreur ! C’était la fin du monde. J’ai non seulement appris que sa famille était vivante, mais qu’elle formait une atroce bande d’alcoolos, des gens sans foi ni loi, sans morale, en dessous de tout. Dans ces lettres qui dataient de quelques années, ils réclamaient à ma mère du fric pour régler les frais d’enterrement de mon grand-père, mort en semi-clochard".
Dans le livre Le bruit du bonheur, écrit par l'humoriste Cartouche et Elodie Godefroy, Valérie Damidot s'est confiée sur la disparition de sa mère, décédée des suites d'une longue maladie. "Tu rencontres plein de gens quand tu vas rendre visite à une personne en soins palliatifs. On essaie de te préparer à la mort, à la douleur", déclarait-elle. Malgré cela, la star est toujours restée fidèle à elle-même. "J’essaie toujours de voir le côté positif des choses. (…) J’essaie toujours d’apprendre par moi-même".