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Igor et Grichka Bogdanov
C’est une affaire qui fait rage ces jours-ci, l’homme qui accusait les frères Bogdanov d’escroquerie s’est suicidé jeudi 30 août. Une nouvelle annoncée par Franceinfo ce dimanche 2 septembre et qui classe une fois de plus les frères Bogdanov dans le cercle des animateurs qui ont eu des déboires avec la justice.
Suite aux accusations proférées contre eux, les deux anciens présentateurs des années 80 avaient été placés en garde à vue puis ils ont été mis en examen pour escroquerie sur personne vulnérable. L’homme de 49 ans du nom de Cyrille P était un homme d’affaires fortuné et reconverti dans la production cinématographique.
Cyrille P avait déclaré que les deux anciens présentateurs l’avaient incité à investir dans des projets cinématographiques et scientifiques. Ils lui auraient extorqué près d’un million d’euros alors que la victime supposée avait été déclarée comme dépressive et vulnérable.
Par ailleurs, en 2014, Igor avait été condamné à régler la somme de 10 000 euros pour avoir piloté un hélicoptère sans licence officielle.
Eve Ruggiéri
Alors que cela faisait presque 10 ans qu’Eve Ruggiéri n’était plus apparue sur nos écrans, l’ancienne présentatrice de France 2 voit son nom entaché suite à une affaire de drogue. L'information a été dévoilée la semaine dernière par Closer, Eve Ruggiéri aurait été interrogée par la police dans une affaire de détention illicite de stupéfiants.
Pendant que la police du septième arrondissement de Paris enquêtait sur un cambriolage qui a eu lieu rue de Grenelle, ils ont trouvé dans un appartement voisin "un sac de sport refermant de l’herbe et de la résine de cannabis, une balance et du matériel de conditionnement " selon Closer. L'appartement étant celui de la présentatrice.
L’animatrice radio s’est justifiée en affirmant qu’elle prêtait son appartement à un ami qui travaillait sur Paris. La personne en question a été placée en garde à vue et a affirmé que la drogue n’était pas la sienne et qu’il "gardait au chaud en échange de sa consommation personnelle".
Jean-Marc Morandini
En 2016, Jean-Marc Morandini a été plongé au cœur d’un scandale. Il a été accusé d’avoir sollicité sexuellement des mineurs sur le net et mis en examen pour corruption de mineur aggravée. Aussi, il a été accusé de harcèlement sexuel et de travail dissimulé.
Ce sont les comédiens castés pour la web-série "Les Faucons" dont il était le producteur qui l'ont accusé. Le tournage a vireé au cauchemar en 2015 lorsque les jeunes acteurs amateurs auraient été poussés à tourner des scènes de masturbation et de nu complet devant les caméras.
L’animateur est aujourd’hui encore suspecté d’avoir pris l’identité d’une directrice de casting fictive pour envoyer des messages aux comédiens. L’histoire va plus loin encore car il est suspecté d’avoir monté la série dans le seul but de satisfaire ses fantasmes. L’animateur a toujours nié les faits et les cinq plaintes lancées à son encontre ont été classées sans suite. Mais après avoir lutté pendant deux ans, l’avocat des plaignants a relancé l’affaire au début du mois de juillet 2018.
Léa Salamé
La journaliste de France Inter a elle aussi eu des problèmes avec la justice. En 2016, la jeune femme s’est faite arrêter par la police dans les rues de Paris au volant de sa voiture, dans le cadre d'un contrôle de routine.
Seulement son permis manquait de points. Elle roulait donc sans permis valable mais, pire encore, sa voiture n’était pas assurée, or c’est une obligation lorsque l’on est conducteur. Après avoir été entendue par la police, la journaliste a été condamnée au règlement d’une amende de plusieurs milliers d’euros.
Michel Drucker
Condamné en 2011, Michel Drucker a été trainé en justice par son ex-compagne, Calixthe Beyala. Il a été condamné par la cour d’appel de Paris à verser la somme de 40 000 euros à l’écrivaine. L’animateur de Vivement Dimanche devait rédiger un livre d’entretiens dans lequel il fallait répondre aux questions du philosophe Régis Debray. C’est alors sa compagne de l’époque qui a rédigé ce fameux livre de questions-réponses contre une rémunération promise de 200 000 euros.
N’ayant jamais reçu cette somme, elle a finalement décidé d’engager une procédure judiciaire à son encontre. Pourtant, la jeune femme ne pouvait apporter une preuve écrite de l’accord passé entre eux "dès lors que la relation de concubinage qu'elle entretenait à l'époque avec Michel Drucker la plaçait dans l'impossibilité morale d'exiger de lui qu'il formalise par écrit son engagement" selon l'arrêt rendu par la cour d'appel.
Arthur
Le 30 avril 2009, le présentateur Arthur a été condamné pour injure publique. Jacques Essebag, alias Arthur, a dû payer une amende de 3000 euros pour avoir insulté l’humoriste Dieudonné pendant une interview sur Europe 1. "Même les mecs du Front national ont honte que Dieudonné soit venu les voir, c'est-à-dire que même le Front national n'en veut pas, (...) c'est bien la preuve que c'est la dernière des pourritures" des propos qui n’étaient pas passés inaperçus.
Lors du 1er jugement il a été condamné à payer 4000 euros d’amende plus 1500 euros pour dommages et intérêt envers l’humoriste. Il avait donc fait appel, d’où la réduction de la peine à 3000 euros. Il a finalement dû verser un euro symbolique de dommages et intérêts.
L’humoriste avait porté plainte contre Arthur alors qu’une guerre avait éclaté entre les deux personnalités de la télé. En effet en 2006, c’est Dieudonné qui avait été condamné pour "incitation à la haine raciale" affirmant que le présentateur finançait l’armée Israélienne "qui n'hésite pas à tuer des enfants palestiniens".
Patrick Sébastien
Mars 1996, Patrick Sébastien est condamné à verser la somme de 30 000 francs pour avoir eu des propos racistes. Le tribunal correctionnel l’avait condamné pour sa reprise de "Casser la voix" initialement chantée par Patrick Bruel. L’animateur l’a transformée en "Casser du noir" chanté en étant déguisé en Jean-Marie Le pen.
Diffusée en 1995 au sein de son émission Osons, la chanson n’était pas passée inaperçue. Le tribunal l’a condamnée pour "provocation à la haine raciale". L'émission étant diffusée l’époque sur TF1, le PDG Patrick le Lay avait donc écopé de la même peine.
Deux organisations antiracisme, le Mrap et la Licra, s’étaient portées parties civiles et avaient obtenu chacune 1 franc symbolique de dommages et intérêts. Pourtant le tribunal n’en était pas resté là et avait voulu montrer l’exemple en condamnant Patrick le Lay et Patrick Sébastien à règler 30 000 francs d’amende et a obligé la chaine de TF1 à faire état de sa condamnation dans le j ournal de 20h.
Patrick Poivre d’Arvor
En 1996, le journaliste et présentateur Patrick Poivre d’Arvor avait été condamné à 15 mois de prison avec sursis et au règlement de 200 000 francs d’amende. Il a également été condamné en appel pour recel d’abus de biens sociaux.
Le tribunal reprochait au présentateur d’avoir profité durant cinq années des "cadeaux" de Pierre Botton. En effet il aurait accepté des présents estimés à 500 000 francs pour favoriser en échange le passage de Michel Noir sur TF1, le député puis Maire de Lyon et beau-père de Pierre Botton.
La condamnation de Patrick Poivre d’Arvor avait été accompagnée d’une suspension de ses fonctions sur la chaine TF1 durant trois mois.
Julien Lepers
Julien Lepers a lui aussi dû se confronter à la justice en 1994. Le célèbre présentateur de Question pour un champion s’est retrouvé condamné par la 14 ème chambre correctionnelle de Nanterre. Il a été condamné à un an de prison avec sursis et devait payer une amende de 150 000 francs. La cause ? Il était accusé de fraude fiscale.
L’animateur était poursuivi pour avoir "oublié" de déclarer aux impôts 1,3 million de francs sur ses revenus personnels de 1987 à 1988. Il devait donc payer au fisc une somme approchant les 800 000 euros. Lors de son procès Julien Lepers était remplacé par Vincent Perrot à la présentation l’émission.