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De reporter à correspondant à l'étranger pour TF1
C’est l’un des visages phares du paysage audiovisuel français. Gilles Bouleau naît le 25 mai 1962 à Paris. Après une enfance passée à Colombes en région parisienne, il entreprend ses études au Centre de formation des journalistes de Paris (CFJ) et à Sciences Po Paris, dont il sera diplômé des deux écoles.
En 1986, Gilles Bouleau décroche la bourse Jean d’Arcy, destinée aux jeunes journalistes, qui va lui permettre d’intégrer la rédaction de TF1. Une chaîne pour laquelle il est resté fidèle tout au long de sa carrière. Il fait ses débuts au sein du service économique et social, politique, avant d’arriver au reportage, puis au service des arts et spectacles.
Dix ans plus tard, le journaliste occupe le siège de présentateur de la matinale sur LCI, chaîne d’informations en continu du groupe privé, jusqu’en 1999. La carrière de Gilles Bouleau se décline à l’international en 2001, officiant comme correspondant de TF1 à Londres au Royaume-Uni, avant de s’envoler pour Washington aux États-Unis en 2005. Il va notamment couvrir de grands événements comme le passage de l’ouragan Katrina ou encore l’élection de Barack Obama à la présidentielle américaine en 2008.
À son retour dans l’Hexagone en 2011, Gilles Bouleau endosse le rôle du joker de Laurence Ferrari à la présentation du journal de 20 Heures de TF1, après le départ d’Harry Roselmack. Il a également remplacé Jean-Claude Narcy à la tête des opérations spéciales (cérémonies, mariages et grands événements), retransmis en direct à la télévision.
Un travail qualitatif et une fidélité à sa chaîne qui permettent à Gilles Bouleau d’être le présentateur titulaire du rendez-vous de 20 Heures, après la démission de sa consœur. Une consécration qui assure à la chaîne d’enchaîner les succès d’audiences, notamment lors de grands événements comme les soirées électorales ou encore les entretiens avec le président de la République.
Un salaire mensuel évalué à cinq chiffres ?
Un statut de présentateur qui remporte gros à Gilles Bouleau. Dans une enquête publiée par Télé 2 semaines, le célèbre journaliste de TF1 toucherait environ 40 000 euros par mois. Une incroyable rémunération qui serait pourtant fausse, d’après le principal concerné interrogé sur Canal+ en 2017.
"Je sais combien je gagne, et je sais que ce qui est dit dans le journal n’est pas vrai", a-t-il rétorqué dans l’émission Le Tube. "J’aimerais bien pouvoir le donner mon salaire. J’ai pas honte du moindre centime que je gagne", affirme Gilles Bouleau, avant de préciser. "J'aimerais bien donner mon salaire, mais en France ce n'est pas possible. Je peux vous dire que je gagne ce que gagne un bon gardien de but en France en 2e division".
Plus récemment dans l'émission Buzz TV, Gilles Bouleau à accepter de se confier sur son salaire reçu pour présenter le 20H de TF1, affirmant qu'il n'avait pas de "pudeur" à aborder ce sujet. "Je n'ai pas de pudeur avec l'argent que je gagne, avec les impôts que je paye et avec le travail que j’effectue", a-t-il confié et d'ajouter : "Pour répondre à cette question, je réponds souvent : “Vous aimez le foot ?" Je gagne plutôt moins qu'un gardien de but de Ligue 2. D'après nos confrères du Figaro, "un salaire moyen d'un joueur en Ligue 2 est de 15.000 euros brut par mois".
Un mari et père de famille, fan de course à pied
Coté vie privée, Gilles Bouleau reste très discret sur sa famille. Marié à Elisabeth Tran-Bouleau, cette journaliste, diplômée de l’École Supérieure de Journalisme de Lille, travaille également à la rédaction de TF1. Ensemble, ils sont les heureux parents de deux filles âgées d’une vingtaine d’années.
"Ma cadette ne me regarde jamais à la télévision. En revanche, quand je lui propose de visionner un reportage qui pourrait l'intéresser, elle est toujours d'accord. Une partie de ce que sont mes filles est liée à l'exercice de mon métier : elles ont grandi ailleurs, ont appris d'autres langues, elles ont une vie britannique, une vie américaine. Ce sont de jeunes adultes totalement différentes de ce qu'étaient leurs parents au même âge et c'est une chance !", expliquait-il dans les pages de Gala en 2015.
Par ailleurs, Gilles Bouleau se révèle également être un grand sportif. Dans une interview au Parisien Week-end en juillet 2019, le journaliste quinquagénaire avouait sa passion pour la course à pied. "Je sors cinq fois par semaine. J'ai toujours une paire de chaussures dans mon sac", confie ce fan de running depuis l’adolescence. De ses joggings au Bois de Boulogne durant ses années Sciences Po à ses nombreuses foulées avalées à l’étranger, il a déjà plus d’une dizaine de marathons à son actif.