Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Certains sont assez courageux pour se lancer à l’assaut de placements plus risqués et parfois même de la Bourse ! Mais, pour l’essentiel, les Françaises et les Français continuent de plébisciter le Livret A, sur lequel ils ont placé quelque 2,80 milliards d’euros pour ce seul mois de mars 2021. Un chiffre impressionnant, qui pourrait presque donner le vertige ; d’autant plus qu’il s’agit là de la collecte nette, indique Le Monde. Ce qui signifie, concrètement, que les éventuels retraits dont ont pu décider les épargnants ont d’ores et déjà été pris en compte dans le calcul.
Pourtant, il faut prendre un peu de recul pour réaliser à quel point la crise sanitaire et épidémiologique s’est avérée être profitable au livret défiscalisé. En 13 mois, soit depuis le mois de mars 2020, les épargnants y ont placé quelque 44 milliards d’euros, ce qui ne représente pas moins de 3,4 milliards d’euros mensuels en moyenne. En outre, sur le seul trimestre écoulé les ménages ont encore placé 15 milliards d’euros. Deux records absolument époustouflants… Que le produit d’épargne préféré des Français n’aurait pu atteindre sans l’aide de son "petit-frère", note le quotidien du soir.
Livret A : connaissez-vous son petit-frère un chouïa plus discret ?
Oui, vous avez bien lu, le Livret A que vous adorez très probablement, a un petit frère. Et il ne s’agit pas du super Livret avorté dont Planet vous touchait quelques mots il y a peu.
Son "petit-frère", ainsi que le présente le quotidien de référence, a permis la collecte de 870 millions d’euros en mars 2021. Force est de constater qu’il demeure plus discret que le Livret A. Peut-on pour autant dire qu’il est moins profitable aux épargnants ? Analyse.
Le petit-frère du Livret A : découvrez le Livret de développement durable et solidaire
Le petit-frère du Livret A, explique Le Monde, n’est autre que le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Une imagerie qui fait sens, à en croire le site spécialisé Tout sur mes finances, qui parle pour sa part de "faux-jumeaux".
Mais lequel de ces deux produits d’épargne est le plus pertinent pour vous ? Sans grande surprise, tout va dépendre de votre situation financière et personnelle. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit d’épargne réglementée, ce qui signifie que le taux des deux livrets est fixé par le gouvernement. Ce dernier se base d’ailleurs sur les recommandations de la Banque de France et, par conséquent, ni l’un ni l’autre ne peuvent chuter sous 0,50% de rendement.
Autre détail important, le taux du Livret de développement durable et solidaire est calqué sur celui du Livret A. En termes de rémunération, il ne lui est donc jamais inférieur.
Pas de grosses différences non plus du côté de la fiscalité. Pour l’essentiel, le LDDS offre les mêmes avantages que le Livret A. Ce qui ne signifie pas qu’ils ne divergent jamais ! Explications.
Qu’est-ce qui différencie le Livret A de son "faux jumeau", le LDDS ?
Les premières différences que l’on remarque entre le Livret A et le LDDS peuvent être observées très tôt : dès l’ouverture du compte, en vérité. Et pour cause, les conditions diffèrent légèrement, note encore Tout sur mes finances.
En pratique, ouvrir un LDDS coûte généralement un peu plus cher - 5 euros de plus dans l’essentiel des cas, pour être exact. En outre, ces deux livrets ne s’adressent pas exactement aux mêmes publics : par conséquent, il vous faudra aussi pouvoir justifier de votre majorité et de votre domicile fiscal pour devenir titulaire d’un Livret de développement durable.
Par ailleurs, le plafond de versements du LDDS est moins élevé : il est fixé à 12 000 euros, contre 22 950 pour le Livret A.
Du reste, les banques ont tendance à utiliser l’argent placé sur ces deux livrets de façon très similaire, à ceci près que les montants collectés sur LDDS peuvent être affectés à l’économie sociale et solidaire.