De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que les fonctionnaires ont vu leurs salaires gelés pour la deuxième année consécutive, les perspectives ne semblent pas plus réjouissantes dans le secteur privé. La crise aidant, les entreprises françaises ne feront pas de cadeaux à leurs salariés. Le sondage du cabinet Robert Half, mené auprès de DRH d'entreprises de toutes tailles, semble sans appel: 80,5% d'entre eux prévoient de geler les salaires cette année.
Des baisses de salaires dans certains cas
Le chômage a passé la barre des 10% dernièrement. Cette crise de l'emploi crée un contexte de concurrence très défavorable au salarié. La tendance est à faire des sacrifices pour garder son emploi. A l'image des employés de Renault qui ont du consentir à un allongement du temps de travail sans augmentation en contrepartie, une baisse de salaire en valeur relative.
Les primes également touchées
Malheureusement, il sera difficile de se rattraper sur les primes à la performance et les bonus. 46% des DRH interrogés prévoient de ne pas les augmenter. Pire encore 17,5% d'entre eux envisagent même de les supprimer, un nouveau coup dur pour les salariés.
Pour échapper à ce tour de vis, mieux vaut travailler dans un grand groupe. Selon une autre étude, menée par le cabinet Aon Hewitt, seulement 5% des 120 plus grandes entreprises françaises prévoient de geler les salaires en 2013.