De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un petit coup de pouce à l’approche des fêtes de fin d’année. La prime de Noël est attendue par de nombreux Français parmi les plus modestes et bénéficiant des minimas sociaux. Versée depuis 1998, elle permet aux familles concernées d’allonger un petit peu plus le budget de Noël, qu’on sait élevé. Elle est d’autant plus importante cette année que de nombreux chômeurs ou travailleurs précaires ont été touchés de plein fouet par la crise économique liée au coronavirus Covid-19.
Prime de Noël : qui sont les Français qui en bénéficient ?
Qui peut donc en bénéficier ? Chaque année, les Français concernés par cette prime de Noël sont ceux qui bénéficient du RSA (revenu de solidarité active), les allocataires de la PFRA (Prime forfaitaire pour reprise d’activité), les bénéficiaires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique) ou de l’allocation équivalent retraite (AER).
Son montant varie en fonction de la composition du ménage qui y a droit, explique le site du service public. Pour les locataires du RSA, elle s’échelonnait en 2019 de 152,45 euros à 442,10 euros, pour un adulte seul à un couple avec quatre enfants. Pour les autres allocataires, qu’ils touchent la PFRA, l’ASS ou l’AER, le montant est le même peu importe la composition du foyer et il s’élève à 152,45 euros.
Selon les informations de Dossier Familial, l’allocation devrait être versée aux bénéficiaires concernés entre le 11 et le 14 décembre prochain par la Mutuelle sociale agricole et la CAF. Pôle emploi, qui s’occupe du versement de l’ASS, devrait transférer la prime de Noël à ses bénéficiaires aux alentours du 17 décembre.