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Alors qu’une loi votée en juillet dernier prévoyait de "rendre les conditions d’accueil des demandeurs d’asile plus justes et plus équitables", il s’est avéré que leurs allocations ont été, dans certains cas, diminuées de moitié, rapporte La Croix. Entrée en vigueur le 1er novembre, la réforme de l’asile a plusieurs conséquences notables pour les réfugiés.
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Auparavant, ces derniers avaient le droit à deux types d’allocation : l’Allocation mensuelle de subsistance (AMS) et l’Allocation temporaire d’attente (ATA). La première était accordée aux migrants hébergés dans un centre d’accueil de demandeurs d’asile, tandis que la seconde était destinée à ceux cherchant un hébergement d’urgence. Depuis le 1er novembre, ces deux allocations ont été remplacées par une seule allocation : l'Allocation pour demandeur d'asile (ADA).
"C’est la double peine"
Selon la Fnars, qui regroupe de nombreuses associations, une personne logée en hébergement d’urgence dédié aux demandeurs d’asile (HUDA) a ainsi vu son allocation journalière passer de 11,45 euros à 6,80 euros. "C’est la double peine : ils n’ont déjà pas eu de place en Centre d’accueil pour demandeur d’asile (...) et en plus ils voient leur allocation diminuer de moitié", a déploré Florent Guégnen, le directeur général de la Fars, lors d’une interview au journal La Croix. Par ailleurs, le montant moyen est passé de 11,45 à 8,39 euros, toujours selon la Fnars.
Seules les personnes non hébergées dans un centre d’urgence et vivant avec une famille de plus de quatre personnes ont vu leurs aides augmenter. Par ailleurs, comme le rappelle Metronews, les migrants n’ont pas le droit à d’autres allocations en France.
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