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Le 22 février dernier ont démarré des négociations entre patronat et syndicats sur les modalités de l’assurance chômage, que d’aucuns considèrent comme trop généreuse. C’est en tout cas ce que laisse entendre la Cour des comptes, qui appelle à faire évoluer les règles d’indemnisation dans un document publié mercredi et révélé par Le Figaro.
"Compte tenu du nombre actuel de chômeurs, il n'est pas possible, à conditions inchangées de gestion du régime, d'attendre de la seule reprise de la croissance économique la résorption de la dette de l'Unedic", explique la Cour des comptes dans le document.
1100 euros nets par mois
Ainsi, s’il faut jusqu’à présent avoir travaillé 4 mois au cours des 28 derniers mois pour recevoir des allocations, la Cour estime qu’il faudrait remonter ce seuil à 6 mois, ce qui permettrait à l’Unedic de faire 1,8 milliard d'euros d’économies par an. Et d'autres solutions sont également proposées. "Quant à la diminution du ratio 'un jour cotisé donne droit à un jour indemnisé' à 'un jour cotisé donne droit à 0,9 jour indemnisé', elle dégagerait 1,2 milliard d'économies", précise Le Figaro.
Mais les chômeurs perçoivent-ils vraiment trop ? Non, à en croire des chiffres avancés par France 2. Selon la chaîne, les demandeurs d’emploi français ne sont pas forcément mieux indemnisés que leurs voisins européens : 2,64 millions de chômeurs sont indemnisés, soit 48% des inscrits à Pôle emploi. Et le montant moyen des allocations est de 1100 euros nets par mois, pour une durée d’indemnisation de 11 mois.