La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
101,3 milliards d’euros : c’est le coût annuel de la pollution en France, selon une commission d’enquête du Sénat, qui y voit, dans son rapport intitulé "Pollution de l’air : le coût de l’inaction", une "aberration économique".
Le texte publié mercredi montre dans le détail que le coût sanitaire global (traitements des maladies, mortalité prématurée, absentéisme, etc.) représente "entre 68 et 97 milliards d’euros", dont 3 milliards pour le seul impact sur la sécurité sociale.
42 000 morts prématurées
Le coût non sanitaire de cette pollution (baisse des rendements agricoles dégradation des bâtiments, dépenses de prévention…) atteindrait quant à lui 4,3 milliards d’euros. 650 000 journées d’arrêt de travail seraient par ailleurs imputables chaque année à la pollution. Des arrêts pour des hospitalisation ou consultation chez le médecin.
Plus inquiétant encore, les particules fines, l’un des principaux polluants atmosphériques, seraient responsables de 42 000 morts prématurées chaque année en France.
Face à ces chiffres alarmants, la commission d’enquête propose notamment d’augmenter la fiscalité du diesel et de taxer les émissions de polluants. Les sénateurs préconisent ainsi "l’alignement de la fiscalité du gazole sur celle de l’essence d’ici cinq ans, la mise en place d’une taxe sur les émissions d’azote, d’oxyde d’azote et de particules fines", précise le site 20minutes.fr.
En vidéo sur le même thème - Pollution : les personnes fragiles ou à risque doivent se protéger