La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le gouvernement avait saisi le Haut conseil de la famille afin qu'il puisse proposer des pistes pour la réforme des allocations familiales. Verdict : selon le Haut conseil, il faudrait économiser 2,2 milliards d'euros d'allocations familiales en 3 ans.
En effet, c'est la somme qu'il faut économiser pour ramener la branche famille de la Sécurité sociale à l'équilibre d'ici 2016. En 2016, on prévoit en effet un déficit de cette branche à 1,7 milliard d'euros, ajoutés aux 500 millions d'euros versé "en faveur des familles pauvres et modestes".
Les scénarios possibles d'une réforme
Le Haut conseil de la famille explique que "la pression à opérer sur les ménages par un ajustement de leurs prestations sociales et fiscales sur la période 2014/2016 [...] est significative", mais cependant, elle ne parait pas disproportionnée comparée aux efforts demandés dans les autres pays d'Europe.
Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, avait demandé au Haut conseil de se pencher sur les scénarios possibles d'une réforme d'ici fin mars. Au-delà d'une réduction des déficits, le gouvernement souhaitait également des dispositions permettant de redistribuer plus de moyens aux familles les plus modestes.
Diviser les allocations ou toucher aux réductions liées au quotient familial...
C'est pourquoi deux options vont s'ouvrir au gouvernement. En effet, certains prestations sont soumises au fait de ne pas dépasser un certain montant de ressources, mais pas les allocations familiales. Dès deux enfants, tous les ménages les reçoivent, peu importe leurs revenus.
Le Haut conseil n'a rien proposé de concret, mais Les Echos pensent connaître les options possibles. Diminuer de moitié les allocations familiales au-dessus d'un certain revenu en fait partie. Cela permettrait notamment de récupérer pas moins d'1 milliard d'euros, mais ça ne plairait pas aux allocataires.
La deuxième option consisterait à limiter la réduction d'impôt maximale liée au quotient familial à 1 500 euros par enfant. Cela a déjà été fait récemment, puisque la réduction maximale est passée de 2 336 euros à 2 000 euros afin d'aider au financement de l'augmentation de l'allocation rentrée scolaire que reçoivent les familles les moins aisées.
© AFP