De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Si ne nous pouvons pas empêcher les viols, nous pouvons aussi bien en profiter", a déclaré ce mercredi Ranjit Sinha, directeur du Central Bureau of Investigation (CBI), l'équivalent du FBI. Une phrase qui a évidemment fait un tollé dans un pays où le viol est une préoccupation nationale. L’année dernière, de nombreuses manifestations avaient d'ailleurs eu lieu après le viol collectif d’une femme de 23 ans dans un bus à New Delhi. Un acte qui avait entraîné la mort de la jeune Indienne.Cette phrase polémique du plus haut fonctionnaire de la police indienne est venue d'une malheureuse comparaison avec les paris sportifs. "Si tu ne peux pas appliquer la prohibition pour les paris sportifs, cela revient à dire que tu peux profiter du viol si tu ne peux pas l’arrêter.", a-t-il lâché sur le ton de l'humour lors d'une table ronde organisée par un journal local.Appels à sa démissionAvec cette phrase, Ranjit Sinha a bien sûr provoqué l’indignation d’une partie de la population. "Comment peut-on faire une comparaison aussi cruelle avec le viol alors que la législation contre les viols est entrain de changer ?", a dénoncé Nirmala Samant Prabhavalkar, membre de la Commission Nationale des Femmes, à l’agence indienne PTI.La dirigeante du parti Communiste Marxiste (CPM), Brinda Karat, a pour sa part directement demandé la démission du chef de la police indienne. "Je suis absolument indignée qu’une institution responsable fasse une analyse si offensante. C’est intolérable et il doit démissionner.", a-t-elle affirmé.Plus de 24 000 viols ont été recensés en Inde en 2011. Des chiffres sous-estimés selon certaines associations indiennes.