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Les prix du gaz ne sont pas prêts d'arrêter d'augmenter... Mais moins brusquement ! C'est en effet ce qu'a déclaré vendredi Gérard Merstrallet, PDG de GDF Suez : "Concernant le prix du gaz, nous sommes en queue de comète du contentieux".
En effet, depuis 18 mois, les hausses du gaz posaient régulièrement problème. La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) proposait des augmentations tous les trimestres... rejetées à chaque fois par les différents gouvernements pour ne pas peser plus lourd sur le portefeuille des Français.
Des hausses moins brutales pour le consommateur
Mais l'association Anode, regroupant tous les distributeurs de gaz, a porté plainte auprès du Conseil d'Etat, qui a rendu une décision en leur faveur. En effet, les hausses de prix doivent suivre l'évolution des coûts. Mais l'augmentation rétroactive se retrouvait ensuite étendue sur 18 mois.
Le 1er janvier dernier, les prix du gaz ont connu une hausse de 2,4%. Mais ce sera la dernière fois que le gaz augmentera de façon trimestrielle. A partir de février, les prix seront révisés tous les mois. Cela devrait permettre de mieux faire passer les variations de tarif auprès des consommateurs. Il pourrait même, parfois, y avoir des baisses.
Moins d'1% d'augmentation en février
Dès février prochain, une faible hausse, inférieure à 1% devrait donc se mettre en place. En attendant, les dernières hausses de juillet et octobre n'auraient pas suivi la hausse des coûts et le Conseil d'Etat pourrait donner raison à GDF Suez quant à un certain manque à gagner.
Sur 2011, il était évalué à 300 millions d'euros. Les foyers avaient dû subir une hausse de 38 euros répartie sur 18 mois. Pour 2012, le manque à gagner serait de 200 millions d'euros. Les foyers pourraient donc avoir à régler un surplus de 25 euros, soit environ 1,50 euro sur 18 mois.