Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Les Roms
Entamés sous Nicolas Sarkozy, le démantèlement des camps illégaux de Roms se poursuit sous la houlette de Manuel Valls.
Le ministre de l'Intérieur a déjà fait évacuer plusieurs campements durant l'été, dont un à Evry (ville dont il a été le maire de 2001 à 2012) et deux autres près de Lille - faisant ainsi grincer les dents de Martine Aubry, maire de la ville.
La réunion interministérielle, présidée par Jean-Marc Ayrault la semaine dernière, a cependant permis de trouver un semblant de compromis entre les partisans du démantèlement et ceux d'une politique plus souple, comme la ministre Ministre de l'Égalité des territoires et du Logement Cécile Duflot prônant des "solutions alternatives".
Ainsi les décisions de justice ordonnant des démantèlements de camps seront appliquées. Mais le marché du travail sera davantage ouvert aux Roms qu'il l'était jusqu'à présent.
Enfin, le gouvernement va aussi mettre à disposition des préfets un "support méthodologique" pour "la préparation et l'accompagnement des opérations d'évacuation". Ce dispositif "mettra notamment en avant les notions d'anticipation et d'individualisation des solutions pour qu'un travail coopératif soit engagé le plus en amont possible".
Le nucléaire
sur BFMTV, a fait l'effet d'une bombe. Le ministre du Redressement productif a sitôt été critiqué par les écologistes :"Provocation", "décalage total avec la réalité" Les termes n'ont pas manqué pour rappeler que François Hollande s'est engagé à réduire la part du nucléaire dans l'énergie française, en souhaitant le faire passer de 75% à 50% d'ici 2025. Même si certains socialistes soutiennent pourtant les propos de Montebourg, tels Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, et Claude Bartolone, le président de l'Assemblée Nationale.
"Je considère que le nucléaire est une filière d'avenir". La petite phrase d'Arnaud Montebourg, dimanche 26 aoûtLe non-cumul des mandats
Là encore, ils s'agit d'une promesse de François Hollande qui refait surface au sein du parti socialiste. Instaurée en 2009 au PS par Martine Aubry, la mesure concernant l'interdiction du cumul des mandats, lui tient particulièrement à cœur : "Dès septembre, j'attends que tous les parlementaires qui en ont pris l'engagement renoncent à leurs exécutifs locaux" a-t-elle prévenu ce dimanche lors de l'université d'été du parti à La Rochelle. En contrepartie de quoi Jean-Marc Ayrault a semblé plus transigeant, en souhaitant plutôt que le vote des militants "soit respecté" sur le sujet.
Nombreux parlementaires semblent avoir du mal à délaisser leur siège à l'Assemblée et leur mandat local. C'est le cas de François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat et maire de Dijon, qui a déclaré ce mardi 28 août sur RMC à propos du non-cumul : "pas pour moi". "J'ai été élu pour six ans, jusqu'en 2014 je serai sénateur et maire". Ensuite, "je plaide pour que les sénateurs qui représentent les collectivités locales puissent garder leur mandat local".
Au lendemain des élections législatives 60% des parlementaires détenaient un autre mandat en cumul…