Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Sakineh Mohammadi Ashtiani, l’Iranienne condamnée à mort par lapidation ne sera finalement pas exécutée aujourd’hui, mercredi 3 novembre. Son exécution est pour l’heure en suspens. La communauté internationale et les soutiens de la mère de famille de 43 ans restent cependant en alerte : "Le danger perdure et cela peut arriver à tout moment" a déclaré Mina Ahadi, porte-parole du Comité international contre la lapidation.
Le site Internet du journal Le Monde rapporte ce matin que, toujours d’après la porte-parole, l’action de la communauté internationale pourrait bien être à l’origine de ce report, certains pays de l’Union Européenne et les Etats-Unis ayant été en contact avec les dirigeants iraniens.
C’est Sajjad, le fils de Sakineh, âgé de 22 ans, qui avait dénoncé cette lapidation au cours de l'été. Son appel avait alors abouti à une vaste mobilisation internationale contre ce châtiment. Sous la pression extérieure, les autorités iraniennes avaient donc suspendu la peine début juillet, mais des informations provenant de sources iraniennes avaient ravivé l’inquiétude du Comité international contre la lapidation.
Si l’exécution est aujourd’hui reportée, elle n’est pas annulée pour autant. Le sort de Sakineh reste donc en suspens. L’Iranienne de 43 ans avait été condamnée à mort en 2006 pour adultère. Un premier jugement pour implication dans le meurtre de son mari l’avait condamnée à la pendaison et un second, pour adultère, avait abouti à une peine de lapidation. Ironie du sort, sa condamnation pour complicité de meurtre a été révisée en appel et portée à 10 ans de prison. En revanche, la sentence de lapidation pour adultère a, elle, bien été confirmée en 2007 par la Cour suprême iranienne.