De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Officiellement, le 1er janvier 2021, la France comptera 66 732 538 habitants (hors Mayotte), selon les dernières données établies par l’Insee. C'est donc près de 209 000 habitants supplémentaires par rapport à l’an dernier. Pour autant, si la France compte chaque année davantage d'habitants, cette croissance a tendance à se ralentir. Entre 2013 et 2018, la population a ainsi augmenté de 0,4% par an, contre 0,5% entre 2008 et 2013 et 0,7% entre 1999 et 2007. L'Insee assure ainsi que "la dynamique démographique faiblit". La population continue d'augmenter, mais de moins en moins vite.
Le nombre d’habitants augmente nettement dans 5 régions
Le solde naturel, c'est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès, "se dégrade dans presque toutes les régions" selon l'Insee. L'institut ajoute que "l'excédent naturel atteint son niveau le plus bas depuis 1945". Mais où perd-t-on le plus d'habitants en France ? Sur la période 2013-2018, le solde entre les naissances et les décès est même devenu négatif en Nouvelle-Aquitaine et en Corse, et nul en Bretagne et en Bourgogne-Franche-Comté. Dans cette dernière région, on a perdu 0,1% d'habitants par an en moyenne entre 2013 et 2018. Le nombre d’habitants diminue dans deux régions, la Guadeloupe et la Martinique qui perdent à elles deux un peu plus de 6 000 habitants, principalement en raison d’un solde migratoire négatif.
Comme le rapportent Les Échos, les seules régions où le taux de croissance de la population a augmenté sont la Guyane (276 128 habitants) et Provence-Alpes Côte d'Azur (5 979 778). Une augmentation qui n'est pas dûe à la hausse du solde naturel, mais au fait que les régions ont accueilli plus d'habitants qu'ils n'en ont vu partir. Le nombre d’habitants augmente nettement dans cinq régions : la Guyane (+2,5%), la Corse (+1,1%), l’Occitanie (+1,1 %), les Pays de la Loire (+0,7%) et Auvergne Rhône Alpes (+0,6 %).
Paris perd 0,5% de ses habitants par an entre 2013 et 2018
Dans le détail, la population diminue dans 20 départements, dont à Paris, en Dordogne et dans le Territoire de Belfort. Selon l'Insee, la capitale perd annuellement 0,5% de ses habitants entre 2013 et 2018, alors qu'elle en gagnait 0,2% par an entre 1999 et 2007. Si Paris a un solde naturel positif, avec bien plus de naissances que de décès, elle accuse un "important" déséquilibre migratoire, "qui s'aggrave" entre les deux dernières périodes. L'Insee estime même que Paris est un "cas extrême". À l'inverse, Toulouse enenregistre une hausse de 1,2% en moyenne de ses habitants entre 2013 et 2018, contre 0,7% pour Lyon ou seulement 0,3% pour Marseille et 0,1% pour Lille.
La population baisse aussi "fortement" dans le Cher, l'Orne, les Vosges, la Haute-Marne et la Nièvre, "qui cumulent déficits migratoire et naturel". À l'opposé, parmi les départements gagnants figurent la Haute-Savoie, l'Hérault, la Haute-Garonne, la Gironde et la Loire-Atlantique, qui tous profitent de l'attrait d'une grande métropole.