De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Raymond Avrillier, élu écologiste, a révélé lundi que la présidence de la République avait demandé l'établissement de 264 sondages entre juin 2007 et juillet 2009, pour la modique somme de 6,35 millions d'euros.
Selon l'élu, qui tenait une conférence de presse lundi dernier, Nicolas Sarkozy souffrirait d'une "ivresse sondagière". Ainsi, "uniquement en 2007, les prestations de conseils et les sondages payés sur fonds publics ont atteint 1,194 millions d'euros. C'est une somme énorme".
Seulement 134 des 264 sondages mis à dispositionEn 2009, comme le permet la loi du 17 juillet 1978 sur l'accès aux documents administratifs, Raymond Avrillier, devenu célèbre pour avoir fait tomber Alain Carignon, l'ancien maire de Grenoble, avait demandé au tribunal administratif de Paris de contraindre l'Elysée à lui fournir les factures des différents sondages menés entre 2007 et 2009.
Cependant, l'élu regrette de n'avoir reçu que 134 des 264 sondages et demande aujourd'hui au tribunal d'obliger l'Elysée à lui communiquer les éléments manquants, ainsi que les factures des sondages pour 2010, 2011 et 2012.
"Que pensez-vous de son mariage possible avec Carla Bruni"En attendant, Raymond Avrillier a pu faire d'étonnantes découvertes et remarquer que certains sondages "sont clairement utilisés par l'UMP notamment en vue de l'élection présidentielle de 2012". Ainsi, l'un des sondages demandait aux Français : "Pour chacune des personnalités suivantes diriez-vous qu'elle ferait un(e) bon(ne) candidat(e) à l'élection présidentielle ?", en ne proposant, selon l'AFP , que des politiques membres du Parti socialiste.
Pire encore, l'élu dénonce une utilisation personnelle des sondages ! En effet, parmi les quatre cartons de documents reçus, Raymond Avrillier a découvert plusieurs sondages concernant la relation de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni. Notamment l'un d'eux qui demandait "Que pensez-vous de son mariage possible avec Carla Bruni ?". Selon l'élu écologiste, ces sondages d'attitude "ne relèvent pas de la conduite de l'Etat".
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