La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
J-50. Le 25 décembre est dans exactement 50 jours, mais les fêtes de fin d’année n’ont jamais été aussi incertaines. Comment prévoir de retrouver ses proches alors que le coronavirus Covid-19 circule de nouveau très activement dans l’Hexagone ? En annonçant un reconfinement national le 28 octobre, Emmanuel Macron n’a pas caché son inquiétude concernant cette période festive, expliquant : "Nous verrons si nous pouvons espérer cultiver l’espoir de célébrer Noël en famille, ce moment si précieux de Noël et des fêtes de fin d’année". Il n’en fallait pas plus pour inquiéter des Français déjà séparés de leurs proches pendant le premier confinement.
Covid-19 : va-t-on fêter Noël en confinement ?
Si les fêtes de fin d’année semblent encore loin, elles risquent d’arriver plus vite que la baisse du coronavirus dans l’Hexagone. Alors qu’il avait fallu attendre presque deux mois pour le déconfinement du printemps, allons-nous passer les fêtes de fin d’années confinés ? Le gouvernement estime qu’il est encore beaucoup trop tôt pour le dire, alors que les premiers effets du reconfinement ne sont pas encore visibles sur les chiffres de l’épidémie. Serait-il raisonnable de se retrouver autour d’une même table alors que les rassemblements sont un risque important de transmission du virus ?
A la fin du mois d’octobre, l’infectiologue belge Frédérique Jacobs appelait tout simplement à annuler Noël cet année, du moins à le décaler "en juillet-août quand il fait beau". Dans une interview accordée à la RTBF, elle explique : "Même si on parvient en reconfinant à vraiment faire diminuer la courbe, on doit se dire que faire les fêtes de fin d’année telles qu’on les fait habituellement, c’est dangereux. Avec des rassemblements de toute la famille où l’on mange, on boit, on s’amuse, on donne des cadeaux, on s’embrasse parce que c’est Noël ou la Nouvelle année. C’est le genre d’endroit où le virus adore se répartir. Les fêtes de famille sont particulièrement dangereuses". Faudra-t-il faire une croix sur Noël cette année ? Le ministre de la Santé Olivier Véran vient d'apporter un début de réponse.
Covid-19 : "Noël aura évidemment lieu"
Supprimer Noël serait dangereux sur le plan politique et sociétal. Comment justifier cette mesure auprès de Français qui ont fait de gros efforts ces derniers mois ? Comment expliquer aux personnes isolées qu’elles seront une nouvelle fois privées de leurs proches ? Interrogé à ce sujet mardi 3 novembre, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est montré confiant, déclarant : "Noël se fera dans tous les cas de figure. Noël aura évidemment lieu et se fera dans la joie". Invité sur RTL, il a toutefois prévenu que le virus "sera toujours là" à la fin du mois de décembre, ajoutant : "Il ne va pas s’arrêter à Noël et donc il faut s’adapter". Adapter les fêtes de fin d’année au coronavirus, oui, mais comment ?
Covid-19: Noël va devoir s’adapter
Noël au temps du Covid-19. Si les fêtes de fin d’année ne semblent pas menacées pour le moment, elles seront forcément différentes. Dans un entretien au Journal du dimanche, publié le 1er novembre dernier, le ministre de la Santé expliquait que "Noël ne sera pas une fête normale", car "il est difficile d’envisager de grandes soirées". Si Olivier Véran espère tout de même que les familles pourront "se retrouver", certaines règles pourraient être envisagées à Noël. Couvre-feu, nombre limité de personnes autour de la table… Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a fait de premières estimations. Il faudra forcément s’adapter, mais on ne sait pas encore comment.