SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
IstockAu service d'une riche marquise pendant 28 ans, cette auxiliaire de vie de 57 ans pourrait bientôt voir sa vie changer. Elle est la seule héritière d'une très, très jolie somme...
Sa vie pourrait changer. C’est une histoire digne d’un roman qui pourrait se réaliser pour une Italienne de 57 ans, raconte Nice-Matin. Cette auxiliaire de vie a été durant 28 ans au service d’une octogénaire vivant à Monaco, jusqu’à sa mort à l’âge de 86 ans. De 1988 à 2016, elle a travaillé pour celle qui est décrite par le quotidien régional comme une "marquise slave" et qui lui a laissé un patrimoine à hauteur de cinq millions d’euros à sa mort.
Une plainte pour "abus de faiblesse"
Cette décision, prise par l’octogénaire un peu plus d’un an avant sa mort, a permis d’écarter quatre autres "légataires universels". Le tribunal correctionnel de Monaco a été saisi d’une plainte pour "abus de faiblesse", étayée par le soupçon des banquières de la vieille dame, qui avaient observé des mouvements suspects. Durant l’audience ont été notamment évoqués des virements pour un total de 295 000 euros en espèces sur six mois et "le paiement d’une pierre précieuse à 160 000 euros, des bagues pour 280 000 euros", explique Nice-Matin.
Rien d’étonnant, selon l’auxiliaire de vie, car sa patronne avait l’habitude de "payer tout en espèces afin d’éviter les ponctions du fisc italien". Elle reconnaît avoir reçu "des cadeaux", notamment des "montres" et des "fourrures", ainsi qu’un prêt de 10 000 euros pour acheter une voiture. Selon le premier substitut Cyrielle Colle, "il n’y a aucune utilisation des moyens de paiement par cette dame". "Les perquisitions n’ont rien donné. Il n’y a rien non plus sur le compte bancaire de cette dame. Dès que l’état de santé de la marquise s’est dégradé, il n’y a plus eu de retrais. Ni modification du testament. Le médecin a diagnostiqué une dépendance physique mais aucun trouble cognitif", a-t-elle ajouté durant l’audience, citée par Nice Matin.
Le tribunal correctionnel de Nice a donc relaxé la quinquagénaire. Si la décision n’est pas attaquée en appel, l’auxiliaire de vie devrait bientôt hériter de cette jolie somme.
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