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Mercredi matin, après le Conseil des ministres, Manuel Valls a présenté des mesures de sécurité gouvernementales pour lutter contre le risque terroriste.
"Un défi redoutable" Entouré de plusieurs ministres comme Bernard Cazeneuve ou Christiane Taubira, il a d'abord rappelé le nombre croissant d'actes terroristes et de personnes à surveiller. Un risque à la hausse que le Premier ministre a qualifié de "défi redoutable". "La République est debout, et nous prenons des mesures exceptionnelles", a-t-il ajouté.
Création de 2680 emplois Afin de lutter conter le djihadisme, le gouvernement prévoit de créer, au cours des trois prochaines années, 2680 postes supplémentaires. Parmi ces postes, 1400 seront créés au ministère de l'intérieur, la plupart pour le renseignement. 950 emplois seront répartis entre les juridictions, l'administration pénitentiaire et la protection judiciaire de la jeunesse. Les quelques postes supplémentaires seront à destination des ministères de la Défense et des Finances.
425 millions d'euros de crédits supplémentaires Pour améliorer les équipements et ainsi augmenter le niveau de protection des forces de l'ordre, Manuel Valls prévoit 425 millions d'euros de crédits supplémentaires. Répartis sur 3 ans, ces investissements "seront compensés par des économies (…) sur l'ensemble du champ de la dépense publique, année après année".
Loi sur le renseignement Le projet de loi visant à donner aux services les moyens juridiques d'accomplir leurs missions sera soumis au Parlement début mars. "Au-delà du renforcement sans précédent des moyens, il est indispensable de conforter les capacités d'agir des services de renseignement", a ajouté le chef du gouvernement.
Hormis ces mesures, Manuel Valls a annoncé l'ouverture d'un site Internet grand public contre la propagande djihadiste ainsi que la création de quartiers de "déradicalisation" au sein des établissements pénitentiaires.
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Alors que le Premier ministre annonçait ces mesures tant attendues, le chef de l’État déclarait renoncer à la suppression de 7500 postes au ministère de la Défense. Les suppressions de postes passent donc de 25 800 à 18 300 sur 4 ans.
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