© abacapressChute de satellites, météorites… Si ces derniers mois le ciel a failli nous tomber sur la tête à plusieurs reprises, cela ne devrait pas se reproduire de si tôt. Des scientifiques y veillent !
Les chercheurs du programme NEOShield se sont réunis cette semaine à Berlin pour discuter de la meilleure façon d’éviter l’impact de qu’ils appellent un "corps géocroiseur" (astéroïde, comète…).
Même si les possibilités pour qu’un objet céleste s’écrase sur Terre sont faibles, une telle catastrophe pourrait rayer une ville ou un pays de la carte si elle arrivait. Ce programme de recherche a donc été financé par l’Union Européenne pour trois ans et demi et un coût de 4 millions d’euros.
Le programme NEOShield a prévu trois scénarios pour éviter un corps géocroiseur, au cas où notre planète serait menacée :
- L’envoi d’une sonde spatiale à grande vitesse destinée à percuter l’astéroïde. Reste à savoir ce qu’il adviendrait de ce dernier après la collision.
- La deuxième méthode consiste à faire dévier la trajectoire du corps céleste en envoyant une sonde qui, sans le toucher, pourrait attirer l’engin et modifier sa trajectoire.
- La destruction de l’objet géocroiseur à l’aide d’une fusée transportant une charge nucléaire.
Cette méthode, surnommée « la méthode de la dernière chance » ne serait utilisée que pour les cas extrêmes, dont les astéroïdes très dangereux. Elle présente également un risque de contamination radioactive en cas de problème lors du décollage de la fusée.
Nous pouvons ainsi espérer ne pas finir comme les dinosaures...
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