La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Il est chez tous les Français, ou presque. Décrié par certains, apprécié par les autres, le compteur Linky s’est imposé dans les foyers de l’Hexagone ces dernières années, pour le meilleur… Mais aussi pour le pire. Le petit boîtier vert rencontre en effet une levée de boucliers depuis sa création. De nombreuses thèses complotistes entourent ce nouveau compteur intelligent : il émettrait trop d’ondes et ne respecterait pas la vie privée des usagers.
Linky : un petit nom d'origine anglaise
Pas question pour Enedis de reculer, d’autant plus que les petits boîtiers bleus, installés il y a déjà quarante ans, arrivent en fin de vie et doivent être remplacés. Plus performant, Linky doit faciliter la vie des usagers en communiquant les index de consommation à distance et en permettant des interventions pilotées depuis les bureaux d’Enedis. C’est en voulant créer un lien avec ses consommateurs que la filiale d’EDF a trouvé le nom de son nouveau compteur intelligent. Linky vient de l’anglais "link" qui signifie… Lien. Pourquoi ne pas avoir choisi un nom français ? Sans doute pour faire un peu exotique, percutant et puis parce que les mots en "y" ont toujours eu la cote.
Linky fait penser à une petite chose mignonne, bien plus avenante que "compteur intelligent". C’est presque innocent et ça semble bien anodin, mais il ne faut pas se fier aux apparences, car le compteur Linky s’est très vite développé dans l’ensemble de l’Hexagone. 35 millions de compteurs sont installés progressivement depuis 2015, pour une opération de grande ampleur qui doit se dérouler jusqu’en 2021.