De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Découverte macabre. Ce jeudi 3 septembre 2020, cinq enfants ont été retrouvés morts au sein d’un logement situé au troisième étage d'un immeuble de Solingen, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans l'ouest de l'Allemagne. Il s’agit de trois petites filles âgées de 1, 2 et 3 ans et de deux jeunes garçons de 6 et 8 ans.
Leur mère, âgée de 27 ans, est suspectée par la police. Elle a tenté de mettre fin à ses jours l’après-midi même, en se jetant sous un train régional à Düsseldorf, à 35 km de son domicile, rapporte franceinfo.
Grièvement blessée, elle n'est "pas encore en état d'être interrogée", d’après un porte-parole de la police locale, Stefan Weiand. Pour l’heure, la raison du quintuple infanticide demeure inconnue.
Comme le révèle les premiers éléments de l'enquête, elle avait prévu de se rendre à la gare avec son sixième enfant, âgé de 11 ans, mais elle aurait finalement décidé de l’envoyer chez sa grand-mère. L’aîné de la fratrie est donc indemne.
Infanticide : une intoxication médicamenteuse ?
C’est la grand-mère des enfants, vivant à Mönchengladbach, à une soixantaine de kilomètres, qui a alerté la police. Les agents de Solingen ont ensuite découvert les corps sans vie, dans le logement familial. Si la manière dont ont été tués les enfants reste floue, les forces de l’ordre sont sur la piste d'une intoxication médicamenteuse.
L’aîné, seul enfant encore vivant, était-il avec sa mère lorsqu’elle a tenté de se suicider ? Les enquêteurs tentent de le découvrir. "Nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé, ni quand, ni pourquoi, seulement que la situation est tragique", a annoncé le porte-parole de la police.
"Le drame familial à Solingen me remplit d'une grande tristesse et mes pensées et mes prières vont vers cinq petits enfants qui ont été arrachés à la vie si tôt", a, de son côté, déclaré le ministre de l'Intérieur de la région, Herbert Reul.
Quant à Markus Röhrl, chef de la police de Wuppertal, responsable de Solingen, il assure que "rien de tel ne s'est jamais produit auparavant dans (la) région".
Le maire de Solingen, Tim Kurzbach, choqué par le drame, a tenu à déposer une bougie sur le lieu du crime.