Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Ce vendredi, le quotidien britannique The Times a publié une interview de l'ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen. Il se raconte : "je suis un homme du peuple. Je viens d'une famille de paysans et de pêcheurs [...] J'ai été officier dans un régiment de parachutistes, j'ai eu une vie virile, c'est le moins que l'on puisse dire. Ma fille, quoi qu'elle puisse en dire, est une petite bourgeoise".
Du haut de ses 84 ans, Jean-Marie Le Pen estime que si on le considère souvent comme un être "grossier" et "inquiétant", c'est moins le cas avec sa fille, mieux acceptée grâce à sa bonne éducation. Il précise que son "image de diable s'est méthodiquement, et avec ténacité imposée dans le monde politique français. Ma réputation d'antisémite a été créée artificiellement. Mais ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui est le diable à leurs yeux, c'est le défenseur de la Nation". Selon lui, si sa fille réussit si bien à dédiaboliser le Front national, c'est parce que "c'est une femme".
Le moins d'angles d'attaque possiblesIl raconte comment Marine Le Pen lisse l'image du parti : "La stratégie de Marine est de fournir à nos adversaires le moins d'angles d'attaque possibles. Par exemple, tous ces courageux et dynamiques militants qui se sont fait remarquer parce qu'ils avaient le crâne rasé ont été écartés".
Pour Jean-Marie Le Pen, même s'il n'est plus à la tête du parti depuis janvier 2011, date où sa fille a repris les commandes, le FN n'a pas vraiment changé. Il défend toujours la France contre la mondialisation et surtout contre les "vagues déferlantes" d'immigrés musulmans. L'ancien chef du parti explique que cette immigration en Europe est "un handicap mortel" et que bientôt, "le maître sera l'Islam. Si les islamistes deviennent majoritaires en France, ce sera la Charia". Et il insiste bien auprès du quotidien en affirmant qu'en France, c'est la communauté nord-africaine qui est responsable de la plupart des crimes commis sur le territoire...
© BORIS HORVAT / AFP