De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
100 jours pour presque rien". Il réitère ses critiques face à la politique actuelle dans une interview accordée ce lundi matin à France Inter... et beaucoup de membres du gouvernement en prennent pour leur grade !
Dans le Journal du dimanche de ce week-end, Jean-Luc Mélenchon s'en prenait déjà à François Hollande, estimant que le temps qu'il avait passé à la tête du pays représentaient "Ainsi, lorsqu'il aborde le sujet de Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, le leader du Front de Gauche n'y va pas de main morte. Alors que le ministre déclarait ce dimanche que "le désendettement est un impératif afin de conserver notre souveraineté et la maîtrise de notre destin, Jean-Luc Mélenchon réplique que "le début de la souveraineté, cher Pierre Moscovici, ça serait de demander l'avis au peuple français sur le traité" avant d'ajouter : "Pourquoi Chirac, lui, fait voter les traités par référendum et quand c'est un pouvoir de gauche, il n'y a plus de référendum ? Voilà qui est bien curieux. Si c'est bien votre traité, pourquoi vous ne demandez pas l'avis au peuple ?"
"On rentre, on prend tout le monde et on casse tout"Il s'attaque ensuite à Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur. "Qu'est-ce que c'est démanteler un camps de Roms ? Ca veut dire que tout d'un coup, des dizaines de gendarmes, de policiers [...] sont en train d'encercler des baraquements [où] il y a des enfants, des familles, des anciens..." Il continue : "On rentre, on prend tout le monde et on casse tout".
Il montre également du doigt les méthodes de Manuel Valls : "Il fallait que Manuel Valls commence par autre chose que de taper dans le tas. Ca, c'est pas ça être de gauche".
Puis, au tour de Arnaud Monteboourg, le ministre du Redressement productif, d'être critiqué. Jean-Luc Mélenchon souhaite que le ministre s'occupe des ouvrières de Sodimécal, qui ne reçoivent plus de salaire depuis 9 mois, bien qu'une décision de justesse ait été prononcée : "Mon camarade Montebourg, il faut que tu ailles voir Taubira (ministre de la Justice), et les autres, et dépêchez-vous de nous emmener un texte de loi qui dit que les atermoiements des décisions de justice, que les reports de dossier [...] se font tous exclusivement sur le dos des pauvres gens qui sont en lutte qui gagnent les procès."
"Vas-y Benoit, c'est ton job"!"Enfin, Jean-Luc Mélenchon s'attaque à Benoit Hamon, le ministre chargé de l'Economie sociale et solidaire : "La Loi de préemption qui permet aux travaillers de prendre la direction des entreprises, ça c'est pour Benoit Hamon, il est le ministre délégué chargé de ça, c'était dans sa contribution, la dernière fois [...] Vas-y Benoit, c'est ton job ! C'est maintenant qu'il faut le faire !"
D'une façon plus générale, il critique la politique du gouvernement de Jean-Marc Ayrault : "Quand je les vois, là, au gouvernement, je m'aperçois qu'en dépit de toutes les phrases qu'ils avaient faites avant, et bien, ils étaient moins prêts à gouverner que nous", avant d'ajouter "Nous, on avait dans nos sacs des dizaines de projets de lois qui étaient prêts à être mis en discussion [...] : la loi sur le pôle public bancaire, on passait la loi sur le licenciement boursier et ainsi de suite. Et on aurait augmenté le SMIC d'une autre manière !"
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