De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Automobile : des assurances plus chères l’an prochain ?
En 2018, déjà, l’assurance automobile coûtait déjà plus cher qu’en 2017. Cela pourrait de nouveau être le cas en 2019, rapporte BFMTV. En effet, d’après les analyses du cabinet de conseil spécialisé en assurance Facts & Figures, les assureurs prévoient une hausse moyenne de leurs tarifs l’année prochaine.
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Pour le secteur automobile, la hausse moyenne des primes devrait être comprise entre 1% et 2%. Les assureurs invoquent la hausse des coûts de réparations des véhicules récents : compte tenu des nouvelles technologies intégrées à l’habitacle, les interventions sur ces nouvelles voitures accidentées coûtent plus cher (+2,7% en 2017 pour la main d’œuvre, +2,3% pour les pièces détachées et +2,5% pour les pare-brises), ce qui se répercute mécaniquement sur le prix.
Cependant, souligne le site d’information, plusieurs éléments jouent en votre faveur. D’abord, la baisse de la mortalité et des accidents sur les routes départementales françaises – conséquence, notamment, de la limitation de vitesse décidée par le gouvernement – mais aussi et surtout une forte concurrence entre assureurs eux-mêmes. Depuis la loi Hamon votée en 2014 permet au consommateur de changer d’assureur plus facilement que par le passé.
Immobilier : là encore, allez-vous payer plus votre assurance ?
Dans le domaine immobilier, la hausse des primes d’assurance devrait être plus prononcée, analyse les experts de Facts & Figures dans leur dernier baromètre. Elle devrait en effet être comprise entre 0% et 5%, avec une majoration de 1% à 2% en moyenne, environ. Naturellement, rappelle le magazine économique Capital, toutes les hausses seront calculées en fonction de la situation de chaque particulier, les chiffres sont donc susceptibles de changer d’un cas sur l’autre.
La encore, vous êtes protégé par la rude concurrence que se livrent les acteurs du marché précise le magazine économique. "Les assureurs n’arrivent plus à faire passer leurs hasses de tarifs. La loi Hamon a grandement facilité la mobilité des assurés", juge Chartier-Kastler, président du cabinet de conseil à l’origine de l’étude.
Immobilier : vers des difficultés supplémentaires à l’achat ?
Toutes les mauvaises nouvelles n’attendront pas 2019 pour se déclarer. Depuis son élection, Emmanuel Macron a décidé de favoriser les entreprises et le pouvoir d’achat des ménages au détriment des retraités. C’est dans cette optique que le gouvernement a décidé de réformer les cotisations salariales. Ce faisant, indique Capital, l’exécutif améliore le pouvoir d’achat des actifs et donc leur capacité d’emprunt en vue d’un achat immobilier.
Pour les retraités, dont 8 sur 10 devraient pâtir de la politique d’Emmanuel Macron d’ici 2020 d’après un rapport de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), la situation est inversée. La sous-indexation de leurs pensions de retraite et la hausse de la CSG devrait fortement impacter leurs rémunérations et donc, de facto, leur capacité à négocier un crédit immobilier au moment de le contracter. Une majorité d’entre eux pourrait également connaître des difficultés à réduire le coût total d’un prêt auquel ils auraient souscrit…