De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
A quelques jours de l’ouverture du débat sur l’immigration qui se tiendra à l’Assemblée nationale et alors qu’il se trouve actuellement à New York pour le sommet des Nations Unies, Emmanuel Macron accepté d’évoquer ce sujet qui s’annonce d’ores et déjà sensible au micro d’Europe 1. "La France ne peut pas accueillir tout le monde si elle veut bien accueillir", a-t-il lâché sans détour.
Emmanuel Macron appelle à être "humains et efficaces"
Le chef de l’Etat a ensuite expliqué qu’il était nécessaire d’adopter des comportements "humains et efficaces" et de "sortir de certaines postures dans lesquelles nous sommes enfermés" entre "bonne conscience " et faux durs". "Pour continuer à accueillir tout le monde dignement, on ne doit pas être un pays trop attractif", a souligné le locataire de l’Elysée qui souhaite aborder le débat portant sur l’immigration de manière "extrêmement apaisée".
"Ce serait une erreur de dire que la question migratoire est une question taboue ou que, en quelque sorte, on ne pourrait la poser que quand il y a des crises, a-t-il insisté. (…) La France est un pays de migration de tout temps". Et Emmanuel Macron d’ajouter : "Il ne faut pas faire croire aux gens qu'on serait aujourd'hui débordés par ce phénomène-là, ou que la France est un pays qui n'a jamais été un pays constitué pour partie par l'immigration, c'est faux".
Emmanuel Macron favorable au maintien de l’aide médicale d’Etat
Et alors que l’aide médicale d’Etat (AME) a soulevé de nombreuses questions ces derniers jours, Emmanuel Macron a d’ores et déjà annoncé qu’il était favorable à son maintien, allant même jusqu’à juger "ridicule" l’idée de la supprimer. Le président souhaite toutefois que son "panier de soins" soit "évaluer" afin de détecter d’éventuels "excès".
Enfin, Emmanuel Macron a détaillé les axes de la politique qu’il souhaite conduire : dans un premier temps, donner "le plus rapidement possible l'asile à ceux qui ont besoin de notre protection". Ensuite, "intégrer beaucoup plus efficacement ceux qui ont droit à l'asile : plus de cours de français, une politique de l'emploi plus forte". "Et ensuite on doit reconduire beaucoup plus efficacement les personnes qui n'ont pas vocation à rester sur le territoire parce qu'elles y sont entrées illégalement".
Des déclarations qui n’ont pas manqué d’être commentées dans la sphère politique. Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement National a ainsi fait le pont avec les propos autrefois tenus par Michel Rocard, tandis que l’ancien Premier ministre sous François Hollande, Manuel Valls a salué la "fermeté et l’humanité" mises en avant par Emmanuel Macron.