De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le livrene sortira que le 22 août prochain, mais déjà, il fait parler de lui. Rien ne se passe comme prévu, de Laurent Binet, aux éditions Grasset, revient sur la campagne présidentielle de François Hollande, de juin 2011 pour ses débuts dans la campagne des primaires socialistes, au 6 mai 2012, jour de son élection.
Le Nouvel Observateur publie déjà quelques pages dans son édition du jeudi 16 août, dont voici les extraits les plus croustillants.
Le 16 octobre 2011, au soir du deuxième tour de la primaire socialiste, la télévision diffuse un sujet sur l'affaire du Carlton de Lille, impliquant Dominique Strauss-Kahn. Laurent Binet raconte que devant l'écran, François Hollande "comment, hilare : 'Décidément, DSK aura animé cette campagne jusqu'au bout !'".
"Je suis déjà bourré"Lors de la même soirée, la compagne de celui qui n'est encore que candidat à la présidentielle, Valérie Trierweiler, lui propose une coupe de champagne. Ce à quoi François Hollande aurait répondu : "Non, merci, je suis déjà bourré !"
Au soir du premier tour des élections présidentielles, le 22 avril dernier, l'auteur du livre raconte que Valérie Trierweiler se serait moquée du score obtenu par l'écologiste Eva Joly. "Déclaration d'Eva Joly : 'Je tiens à remercier les millions de Français qui ont voté pour moi...' Valérie, curieuse : '2%, ça fait un million quand même ?'".
"Il traitait régulièrement Sarkozy de 'salopard'"Quelques jours plus tard, le 27 avril, François Hollande et Nicolas Sarkozy se retrouvent pour l'émission Des Paroles et des actes. Hors plateau, le président sortant interpelle un proche de son concurrent : "Vous pouvez peut-être dire à M. Hollande de condamner Mme Aubry quand, aimablement, elle me compare à M. Madoff qui, à ma connaissance, a cent quatre-vingt-trois années de prison..." François Hollande, juste avant de partir : "Mais... tu les auras !"
Enfin, Le Nouvel Observateur revient sur la polémique qu'avait déclenchée François Hollande en traitant Nicolas Sarkozy de "sale mec". Dans une interview accordée à l'hebdomadaire, Laurent Binet explique que "François Hollande se contrôle constamment. D'ailleurs, la seule chose qu'on lui a reprochée dans ce domaine, c'était d'avoir dit que Sarkozy était un "sale mec". Ca me fait rire, parce qu'en privé il traitait régulièrement Sarkozy de "salopard" de manière tout à fait tranquille".
"Rien ne se passe comme prévu", éditions Grasset, 22 août 2012, 308 pages, 17 euros.
© BERTRAND LANGLOIS / AFP