De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dis-moi ce que tu aimes, je te dirai qui tu es. C’est un peu ce que pourrait dire Facebook à tous ses utilisateurs. Une étude menée conjointement par l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) et Microsoft Research montre en effet que les différents statuts, pages ou articles que les utilisateurs "aiment" sont très révélatrices de ce qui les intéresse et de qui ils sont.
Sexualité, drogue, situation familiale, religion...
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont conçu des algorithmes permettant de créer des profils de personnalités révélant potentiellement des informations personnelles et intimes des utilisateurs de Facebook. Ils se sont alors aperçus que ces modèles mathématiques correspondaient la plupart du temps à la réalité et ce, notamment pour déterminer la sexualité des hommes (88%), pour distinguer la couleur de peau (95%) et identifier la s’ils étaient chrétiens ou musulmans (82%). Ces algorithmes ont également permis de déterminer l’orientation sexuelle des utilisateurs, de savoir si ces derniers se droguaient ou encore, la situation personnelle de leurs parents. En effet, d'après l'étude, un utilisateur dont les parents ont divorcé avant ses 21 ans, va spontanément moins facilement aimer des pages vantant l'amour éternel comme "Je t'aime pour le reste de ma vie".
Les publicitaires se frottent les mains
Une véritable manne pour les annonceurs qui n’hésitent pas à se servir de ces données pour mieux ciblées les publicités qu’ils envoient aux internautes. David Stillwell de l’Université de Cambridge, l’un des co-auteurs de cette étude, a par ailleurs indiqué que le même type d’informations pourrait être extrait d’autres données numériques contenues dans les moteurs de recherches, les téléphones portables et les courriels.