Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Ce jeudi 25 mai, le procureur Éric Vaillant nous apprenait l’enlèvement d’une jeune fille de 10 ans dans l’Isère, dans la commune de Fontaine. Celle-ci avait été enlevée vers 8h30 lorsqu’elle marchait pour se rendre à l’école, accompagnée par sa mère, selon Le Figaro.
Le suspect mis en cause n’est autre que le père d'Eya, un homme de 53 ans prénommé Khaled Sassi. Selon Le Parisien, le père de famille et un complice encagoulé ont gazé avec un produit lacrymogène la mère de la petite fille. L’alerte enlèvement, largement diffusée et reprise dans les médias, détaillait le profil de la jeune fille, ainsi que celui du père.
Cet enlèvement serait à l’origine d’un conflit familial portant sur un problème du droit de garde. La mère de la fillette a déclaré s’être retrouvée deux jours de suite à pied, suite à la découverte de ses pneus crevés.
Pourquoi le dispositif a-t-il été supprimé ?
Le ministère de la Justice a annoncé ce vendredi matin que l’alerte enlèvement déclenchée jeudi soir pour la disparition d’une fillette de 10 ans dans l’Isère a été levée, "sur décision du parquet de Grenoble". Toutefois, "l’enfant n’a pas été retrouvée". Le ministère ajoute d’ailleurs dans le communique, que "l'enquête se poursuit et les éléments recueillis grâce à cette alerte sont en cours d'exploitation".
Jeudi soir, le procureur de la République de Grenoble avait précisé qu’il était "vraisemblable" que le père de la petite Eya "cherche à quitter la France". Cette déclaration est renforcée du fait de "sa double nationalité suédoise et tunisienne", tout en assurant que "tous les services européens ont déjà été contactés" pour mettre en place les dispositifs "pour intercepter le père de famille, son complice et sa petite fille, si jamais ils se déplacent en dehors de la frontière".