De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est une obligation sans réelle contrainte… A compter du 8 mars prochain, les Français devront équiper leurs logements d’un détecteur de fumée, rendu obligatoire par un arrêté du 5 février 2013. Mais que risquent ceux qui choisiraient de ne pas l’installer ? La réponse est simple : pour le moment, aucune sanction n’est prévue.
Mais attention, l’installation de l’appareil doit tout de même être notifiée à votre assurance en charge des éventuels dommages incendies. Mais les assureurs peuvent-ils justement tenir compte de l’infraction dans leurs garanties ? Non plus. "La garantie incendie est acquise et en aucun cas conditionnée à l'installation d'un détecteur de fumée", affirme Julien Callaud, responsable du marché dommages des particuliers chez Axa France, interrogé par L’Express.
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Une vingtaine d’euros pour un détecteur
Attention par ailleurs aux arnaques, qui se multiplient depuis l’annonce de l’obligation de détenir un détecteur. En novembre dernier, l’association UFC Que Choisir mettait en effet en garde les consommateurs. Selon elle, la seule méthode valable pour équiper son domicile est d’acheter l’appareil directement en magasin ou sur Internet, en privilégiant par ailleurs la marque NF (marque collective de certification attestant de la conformité du produit, ndlr).
Le prix d’un appareil tourne en moyenne autour de 20 euros, mais peut aller jusqu’à une soixantaine d’euros pour des modèles plus perfectionnés. L’absence de sanction, elle, semble dissuader les ménages de s’équiper puisque seulement 20% des Français auraient déjà installé un détecteur dans leur logement, selon l’hebdomadaire.
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