De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Caméras de vidéosurveillance, webcams et même moniteurs bébés, plusieurs milliers de vidéos se sont retrouvées sur un site russe.
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Signalé par les brigades du numérique de différentes parties du globe, insecam.com répertorie plus de 70.000 vidéos du monde entier, dont 2.059 en France et 4.500 aux Etats-Unis.
Des scènes publiques ou intimes, en direct, piratées par un hacker pour "dénoncer le manque de sécurisation de ces appareils reliés au web" mais surtout pour rentabiliser son voyeurisme, grâce à la publicité présente sur son site.
Comment se prémunir de ce piratage ?
Principales cibles du hacker : les caméras IP, utilisées pour la vidéosurveillance. Très populaires auprès des entreprises et des particuliers, elles sont cependant les plus simples à pirater. Par négligence, leurs utilisateurs oublient, en effet, de changer leur mot de passe initial qui est le plus souvent "admin" ou "12345".
Les autorités des différents pays ciblés appellent les détenteurs de ce genre de matériel à changer leurs mots de passe et à renforcer la sécurité des caméras. "Ces instruments sont très pratiques si vous voulez vérifier que votre enfant ou votre boutique vont bien, mais tout le monde peut y accéder à moins que vous n'ayez un mot de passe efficace. Si vous tenez à votre vie privée, éteignez vos appareils", a recommandé, ce jeudi, le commissaire à l’information britannique, Christopher Graham, au micro de la BBC4.Un doute plane sur l’origine du site. Il pourrait être géré par plusieurs Russes et enregistré sous administration australienne dans un territoire offshore.
Les autorités du Royaume-Uni ont demandé à leurs homologues russes de fermer ce dernier le plus rapidement possible.
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