De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ne parlez pas de déconfinement. Ce terme qui a fait son apparition au printemps dernier est désormais banni du vocabulaire d’Emmanuel Macron, de Jean Castex et de celui de leurs ministres. Le deuxième confinement doit être levé officiellement dans un petit peu plus d’une semaine, le mardi 1er décembre, mais il devrait s’agir d’une évolution plutôt que d’une fin à proprement parler.
Allègement du confinement : "La limitation des déplacements" va se poursuivre
L’exécutif affirme désormais qu’il a déconfiné "trop tôt" au mois de mai et ne souhaite pas faire la même erreur, au risque de voir déferler une troisième vague du coronavirus dans le pays. Emmanuel Macron va s’adresser aux Français mardi 24 novembre au soir, pour la troisième fois en un mois et demi, afin d'évoquer les nouvelles étapes du plan du gouvernement, qui devrait durer au moins jusqu’au mois de janvier.
Les ministres ont commencé à préparer le terrain dès la semaine dernière et le dernier en date l’a fait auprès du Journal du dimanche ce dimanche 22 novembre. Dans une interview donnée à l’hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal indique que "l’enjeu" de l’intervention d’Emmanuel Macron sera de "faire évoluer les conditions du confinement à mesure que la situation sanitaire s’améliore, tout en assumant une maîtrise pour éviter que l’épidémie reparte".
À quoi cette nouvelle étape ressemblera-t-elle ? À ce sujet, le porte-parole du gouvernement ne tourne pas autour du pot, déclarant au JDD : "Soyons clairs : le confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi". Emmanuel Macron et son Premier ministre Jean Castex ont d’ores et déjà prévu un déconfinement en trois étapes et vont annoncer les dates des prochaines mesures. Les voici.
Allègement du confinement : les 3 dates du gouvernement
Pas de déconfinement total avant 2021. Si la circulation du coronavirus est en net recul dans l’Hexagone, la situation n’est pas encore optimale pour le gouvernement, qui veut donc procéder par étapes. Voici les trois dates que devrait évoquer Emmanuel Macron lors de son allocution mardi 24 novembre au soir.
- Une réouverture des commerces "autour du 1er décembre". Le Premier ministre Jean Castex a confirmé samedi 21 novembre cette information qui circulait depuis plusieurs jours, déclarant lors d’un déplacement à Dijon : "Effectivement nous rouvrirons les commerces qui ne sont pas de première nécessité autour du 1er décembre". Les cérémonies pourraient également reprendre dans les lieux de culte autour de cette date.
- Des décisions sur les vacances de Noël "autour du 20 décembre". C’est le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian qui a évoqué cette date lors d’une interview accordée à RTL, Le Figaro et LCI. "Si d’aventure l’évolution est positive, tant mieux, et à ce moment-là je pense qu’il y a aura des mesures qui seront prises. Il y aura une deuxième série de décisions qui sera prise vers le 20 décembre", a-t-il expliqué.
- Réouverture des bars et des restaurants au plus tôt "en janvier". Certains lieux qui rassemblent du public sont considérés comme plus à risque et pourraient donc rouvrir bien plus tard que les autres. C’est notamment le cas des bars, restaurants et cafés qui pourraient ne pas accueillir leurs clients… Avant 2021. Auprès du Journal du dimanche, Gabriel Attal a en effet confirmé que "certains établissements, comme les bars et restaurants, continueront à connaître des restrictions". Selon les informations du Point, la date du 15 janvier est sur la table de l’exécutif.
Voici donc les trois étapes prévues par l’exécutif pour l’assouplissement du confinement. Emmanuel Macron s’est confié sur ses prochaines annonces à quelques heures de son allocution.
Allègement du confinement : "Il faut de la cohérence"
Les directives d’Emmanuel Macron sont très attendues. Sa prise de parole à un mois des fêtes de Noël permettra-t-elle aux Français d’y voir plus clair pour leurs prochaines vacances ? Lors d’une interview accordée au Journal du dimanche le 22 novembre, le chef de l’Etat a déclaré : "Rien n’est pire que l’incertitude et l’impression d’une morosité sans fin". "Il faut de la cohérence, de la clarté, un cap. Savoir ensemble où nous allons et comment y aller (…) C’est difficile car la pandémie est par essence imprévisible et mondiale", a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a conclu sur un message d’espoir auprès de l’hebdomadaire : "Il n’y a pas de fatalité. Les crises peuvent être, à la fin, des accélérateurs de progrès. Nous devons être au rendez-vous de l’Histoire. Et la France a tous les atouts pour l’être".