De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ils sont en constante augmentation depuis plusieurs semaines. Ce n’est plus un secret, le nombre de nouveaux cas de coronavirus Covid-19 continue d’augmenter quotidiennement en France, poussant les autorités sanitaires comme politiques à tirer la sonnette d’alarme.
Lors d’un déplacement en Lozère vendredi 21 août, le ministre de la Santé Olivier Véran a d’ailleurs lancé un "message d’alerte" aux Français. "J’ai constaté que, parfois, les gens se sentent surprotégés par le masque et n’appliquent plus certaines mesures de sécurité", a-t-il affirmé, appelant à "faire très attention à protéger les personnes les plus fragiles".
Coronavirus : où se forment les principaux clusters ?
Ces dernières semaines, médecins et membres du gouvernement ont surtout pointé du doigt les rassemblements familiaux et amicaux qui peuvent, lorsqu’une personne est infectée, se transformer en cluster. D’après les données de Santé publique France, les milieux professionnels sont eux aussi des bombes à retardement si les gestes barrière n’y sont pas appliqués.
Dans son dernier bulletin, l’agence rapporte que "les entreprises privées et publiques" sont les lieux où les Français se contaminent le plus, puisqu’ils représentent 26% des clusters découverts depuis le début de l’épidémie et qui sont au nombre de 892. Il s’agit avant tout de l’administration publique (29%), des industries manufacturières (16%), de l’hébergement et la restauration (9%) puis des commerces (8%).
Pour rappel, Santé publique France ne comptabilise pas les Ehpad et le "milieu familial restreint" dans son suivi des clusters.
Si les clusters sont en augmentation ces dernières semaines, ils ne sont pas présents de la même manière sur l’ensemble du territoire et certains départements sont beaucoup plus touchés que d’autres. Consultez, à la page suivante, la liste des départements qui regroupent actuellement le plus de clusters.
Coronavirus : les départements avec le plus grand nombre de clusters
Si 892 clusters ont été dénombrés en France depuis le début de l’épidémie, la grande majorité d’entre eux sont aujourd’hui clos. Au jeudi 20 août 2020, 272 clusters étaient encore en cours d’investigation par Santé publique France sur le territoire.
D’après ses données publiées deux jours avant, soit le mardi 18 août, voici les départements qui comptaient le plus grand nombre de clusters, c’est-à-dire à partir de quatre clusters ou plus.
- La Moselle (57) : 4 clusters
- Le Finistère (29) : 4 clusters
- Le Val-d’Oise (95) : 4 clusters
- Les Hautes-Alpes (05) : 4 clusters
- Le Haut-Rhin (68) : 4 clusters
- Les Hauts-de-Seine (92) : 4 clusters
- La Loire-Atlantique (44) : 5 clusters
- L’Essonne (91) : 5 clusters
- L’Isère (38) : 6 clusters
- La Seine-et-Marne (77) : 7 clusters
- L’Ille-et-Vilaine (35) : 7 clusters
- Le Val-de-Marne (94) : 7 clusters
- Le Var (83) : 8 clusters
- La Meurthe-et-Moselle (54) : 8 clusters
- La Seine-Saint-Denis (93) : 9 clusters
- La Haute-Garonne (31) : 9 clusters
- La Gironde (33) : 9 clusters
- La Sarthe (72) : 9 clusters
- Le Nord (59) : 13 clusters
- Les Alpes-Maritimes (06) : 13 clusters
- Les Bouches-du-Rhône (13) : 22 clusters
- Paris (75) : 30 clusters
Si les clusters sont plus présents dans ces départements, le virus circule aussi activement dans d’autres parties du territoire. Sept départements ont d’ailleurs dépassé le seuil d’alerte fixé par Santé publique France. Les voici.
Coronavirus : 7 départements ont dépassé le seuil d’alerte
La Covid-19 continue sa progression dans le pays et, selon le dernier bulletin de Santé publique France, sept départements ont dépassé le seuil d’alerte fixé à 50 cas de coronavirus pour 100 000 habitants. Les voici.
- Paris (75)
- La Seine-Saint-Denis (93)
- Le Val-de-Marne (94)
- Les Bouches-du-Rhône (13)
- Les Alpes-Maritimes (06)
- L’Hérault (34)
- La Sarthe (72)
Les derniers chiffres de la Direction générale de la santé concernant la Covid-19 faisaient état de 4 771 nouveaux cas diagnostiqués sur la seule journée du jeudi 20 août. La barre des 4 000 n’avait pas été franchie depuis le mois de mai.
"En France métropolitaine la dynamique de la transmission en forte croissance reste préoccupante : l’ensemble des indicateurs continue de progresser alors que le niveau de dépistage stagne", a souligné Santé publique France.