De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que la pandémie de Covid-19 est toujours dans les esprits, le virus n’est plus observé comme autrefois, malgré un nombre de cas en hausse et une épidémie qui est d’actualité à l’approche des fêtes de fin d’année. Si bon nombre de Français souhaitent envisager le Covid-19 comme un lointain souvenir, il se répand aujourd’hui comme une maladie dite “endémique”, similaire à la grippe et aux infections saisonnières. Des indicateurs restent toutefois fixés pour surveiller la mortalité du virus. Qu’en sait-on désormais ?
Covid-19 : quels sont les indicateurs actuels ?
Il y a bientôt quatre ans, la pandémie de Covid-19 allait frapper le monde et bouleverser nos quotidiens avec une série de confinements traumatisants. Tandis que notre société reste encore sous le choc de cette période, l’accès à la vaccination et la création d’une immunité collective ont permis au virus de se faire plus discret au fur et à mesure des années. Il continue pourtant à se répandre, quelques jours avant Noël, même si les autorités sanitaires ont abandonné un grand nombre d’indicateurs liés au Covid-19.
À l’heure actuelle, les autorités sanitaires ne se basent plus sur les décès liés au Covid-19pour établir une observation précise du virus. Les victimes ne sont ainsi plus décomptées comme cela était le cas durant les périodes de confinements et de couvre-feux. Depuis quelque temps, le Covid-19 est reconnu comme une “maladie endémique” et il faut, à présent, s’appuyer sur les décès certifiés par voie électroniquepour connaître la mortalité associée au virus.
Covid-19 : des chiffres en progression
D’après les dernières données transmises par le Centre épidémiologique sur les causes médicales du décès, entre le 4 et le 10 décembre dernier, le Covid-19 était responsable de 4% des 6018 décès qui ont été déclarés durant cette semaine. L’indicateur est en hausse et se calque sur l’augmentation de cas vécue ces derniers temps en France.
Rappelons que, durant ces années de pandémie, le Covid-19 a été responsable d’une forme de surmortalité. En 2021, il était la troisième cause de décès dans l’Hexagone, comme l’explique l’Inserm et le rapportent nos confrères de La Dépêche. Le virus était, dès lors, à l’origine de 9,2% des décès qui avaient été enregistrés, soit un total de 60895 victimes pour l’année entière.
Covid-19 : que sait-on de la mortalité du virus aujourd’hui ?
L’année suivante, en 2022, la France, sous l’effet d’une triple épidémie de grippe, de bronchiolite et de Covid-19, avait enregistré 675 000 décès sur l’année, soit 53 000 de plus qu’attendus. Une observation de la mortalité, qui n’est aujourd’hui plus réalisée malgré la présence de nombreux cas en fin d’année.
Actuellement, le nombre de décès, demeure dans les marges de fluctuation habituelle depuis environ un an. Avec l’augmentation des cas de Covid-19, mais aussi la future épidémie de grippe, il est toutefois possible que ce chiffre soit amené à fluctuer, voire à progresser au fil de l’hiver.