De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Sauver Noël coûte que coûte. Il y a encore quelques semaines, ne pas pouvoir célébrer les fêtes de fin d’année en famille semblait irréel et impossible pour de nombreux Français, mais la seconde vague du coronavirus Covid-19 en a décidé autrement. Touché de plein fouet par ce retour du virus, l’Hexagone se barricade avec le couvre-feu puis avec le confinement, mis en place le 30 octobre dernier. L’objectif affiché du gouvernement est de sauver Noël pour des Français qui ont déjà passé plusieurs mois loin de leurs proches et qui continuent de faire de nombreux efforts dans la lutte contre l’épidémie.
Noël et Covid-19 : les Français se préparent
Pourrons-nous fêter Noël presque normalement ? L’exécutif a d’ores et déjà prévenu que cette édition 2020 serait bien différente des précédentes, car il faudra vivre les fêtes de fin d’année avec le coronavirus. Pas question de faire les mêmes erreurs qu’au printemps dernier et de laisser les Français se contaminer entre eux dès la levée du confinement. Preuve – s’il en fallait une –que le Covid est dans toutes les têtes, près d’un Français sur deux ne fêtera pas Noël en famille par peur d’être contaminé. C’est le résultat d’un sondage Opinionway pour Proximis et presque 73% des personnes interrogées ont prévu"de fréquenter moins de personnes à Noël".
De nombreux Français sont donc inquiets, alors que les pronostics pour Noël ne sont pas forcément bons : Gilbert Deray, chef de service à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a par exemple affirmé sur Europe 1 qu’"on ne pourra lever le couvercle, sinon ça va récidiver". Le ministre de la Santé Olivier Véran a pourtant souhaité "ardemment" un déconfinement pour les fêtes de fin d’année, affirmant d’emblée qu’il faudra encore plus maintenir les gestes au sein de sa famille. Il faudra peut-être même renoncer à fêter Noël avec certains proches, mais lesquels ?
Noël et Covid-19 : "Un cluster géant intergénérationnel"
Noël est la fête familiale par excellence, l’un des rares moments de l’année où tous les membres d’une même famille se réunissent. L’occasion pour certains de retrouver leurs grands-parents ou leurs proches plus âgés, mais c’est justement là que se trouve le danger selon plusieurs professionnels de santé. Un médecin des Hauts-de-Seine a même demandé d’"annuler" Noël par crainte de ce qu’il appelle un "cluster national géant intergénérationnel".
Invité sur BFMTV, l’hématologue Julien Lenglet précisait alors que ce dernier serait à l’origine "d’une potentielle troisième vague sans ambiguïté". "L’enfer, ce serait de se retrouver sur une troisième vague qui commencerait en février, quelques semaines après les fêtes et d’avoir à rediscuter d’un nouveau confinement. On aurait vraiment du mal à se relever de ça", a-t-il conclu auprès de la chaîne d’information. Quels sont donc les proches que vous devrez éviter de voir à Noël ?
Noël et Covid-19 : les Français les plus à risque
Sans surprise, si Noël peut bien avoir lieu, il va devoir se faire dans le strict respect des gestes barrière. Il va donc falloir protéger les plus fragiles d’entre nous en portant un masque lorsqu’on se retrouve dans un lieu clos, en évitant de s’embrasser et bien sûr en maintenant une distance d’un mètre avec eux. Pour rappel, voici la liste des personnes considérées comme vulnérables par le gouvernement, publiée sur le site officiel du service public.
- Personnes de plus de 65 ans
- Personnes avec des antécédents cardiovasculaires
- Personnes avec du diabète non équilibré ou présentant des complications
- Personnes avec une pathologie chronique respiratoire
- Personnes avec une insuffisance rénale chronique dialysée
- Personnes atteintes d’un cancer évolutif sous traitement
- Personnes atteintes d’obésité
- Personnes atteintes d’une cirrhose
- Femmes enceinte au troisième trimestre de la grossesse
- Personnes atteintes d’une immunodépression congénitale ou acquise