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Souvent utilisé dans l'extraction d'huiles, l’hexane est un solvant à base d'hydrocarbures dont les résidus peuvent se retrouver dans nos assiettes en raison de procédés industriels.
IllustrationIstockCouvre-feu élargi, confinement le week-end, ou localisé… Les hypothèses étaient multiples, mais c’est finalement la mesure la plus radicale qui a été prise. Lors de son allocution au journal télévisé de 20h, ce mercredi 28 octobre 2020, Emmanuel Macron a en effet annoncé la mesure tant redoutée par tous : un reconfinement généralisé. La reprise de l’épidémie a pris en effet tout le monde de court.
"Le virus circule en France à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas anticipée. À la différence de la première vague, l'ensemble des régions se trouve aujourd'hui au seuil d’alerte", a indiqué le chef de l’Etat. On le sait à présent, cette deuxième vague sera "plus dure, plus meurtrière que la première", a-t-il ajouté. C’est pourquoi, dès ce vendredi 30 octobre à minuit, les Français devront restés chez eux, au moins jusqu’au 1ᵉʳ décembre prochain.
Comme l’a précisé le président de la République, "certaines règles vont évoluer", pour ne pas revivre la même crise sociale que celle engendrée au printemps dernier. Les crèches, écoles primaires, collèges et lycées vont rester ouverts, et les visites dans les Ehpad demeurent possibles. Si le télétravail doit se généraliser, ceux qui ne le peuvent pas se rendront sur site. Les usines et secteurs du BTP continueront, eux, leur activité.
Tous les 15 jours, le gouvernement annoncera, si nécessaires, de nouvelles mesures. Selon l’évolution de l’épidémie, elles pourront être adoucies, ou au contraire, durcies. Va-t-on alors vivre un Stop and Go incessant ?
Le reconfinement permet seulement de gagner du temps. L’objectif est de réduire considérablement les contaminations, afin de tasser au minimum la courbe des hospitalisations et donc éviter le point de rupture du système hospitalier, rapporte Le Monde.
Cette solution ne fait-elle donc que repousser le problème ? Déconfiner avant Noël pourraient, par exemple, avec les regroupements familiaux et intergénérationnels, faire repartir les contaminations à la hausse et donc les hospitalisations. Se dirige-t-on alors vers une alternance de mise sous cloche et de déconfinement ?
Confinement, déconfinement, reconfinement, "redéconfinement"… La stratégie Stop and go (arrêter et repartir), est d’ores et déjà arguée par les spécialistes. En mars, des chercheurs de l’université Harvard indiquaient qu’il serait nécessaire de vivre avec des mesures restrictives par intermittence jusqu’en 2022 ! Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital parisien Saint-Antoine, évoquait de son côté le 25 octobre dernier sur LCI, un Stop and go jusqu’à la généralisation d’un vaccin.
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