Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Port du masque en intérieur comme en extérieur, fermetures anticipées en soirée… Depuis quelques semaines, l'exécutif et les préfets n'ont de cesse d'annoncer des nouvelles restrictions pour lutter contre l'épidémie de coronavirus Covid-19. Ces dernières n'ont d'ailleurs pas toujours été accueillies à bras ouverts. Ce fut le cas à Marseille, par exemple, où les résidents sont allés jusqu'à mener une "fronde" estime Le Monde. Le quotidien du soir souligne d'ailleurs que, partout en Europe, les populations ont de plus en plus de mal avec les mesures décidées par leurs gouvernements respectifs.
En France, il semble que les citadins vont devoir s'y faire. Particulièrement s'ils habitent Paris, par exemple… ou bien évidemment la cité Phocéenne. Le quotidien Les Echos s'attardait d'ailleurs récemment sur le sort qu'Emmanuel Macron et son gouvernement pourrait réserver à la capitale. Celle-ci est, pour l'heure, placée en zone d'alerte renforcée. Pourtant, il n'est pas exclu qu'elle bascule en zone d'alerte maximale, soit l'avant dernier palier possible, aussi appelé "zone écarlate". L'étape suivante n'est autre que l'état d'urgence sanitaire.
Aujourd'hui, quelques métropoles Françaises sont déjà en situation rouge écarlate. C'est le cas d'Aix-Marseille mais aussi de toute la Guyane.
Quelles restrictions pour les zones écarlates ?
Un passage en zone écarlate ne serait pas anodin. Cela signifie, en effet, que les conséquences de l'épidémie "sont déjà lourdes sur le système sanitaire" rappelle Franceinfo. Concrètement, cette transition s'acompagnerait de mesures drastiques : la fermeture des bars et des restaurants ainsi que de tous les établissements susceptibles de recevoir du public, "sauf s'il existe un protocole sanitaire strict" a nuancé Olivier Véran. Par ailleures, des mesures de soutien à l'économie sont prévues.
Quelles autres villes pourraient passer en zone écarlate ?
Paris n'est pas la seule métropole concernée par ces restrictions. Comme le rappelle Le Dauphiné Libéré, plusieurs autres villes pourraient elles aussi basculer ; compte tenu de la situation sanitaire actuelle.
C'est le cas de Lille et de Lyon qui approchent toutes deux du seuil d'alerte maximale. En pratique, plusieurs critères déterminent la gravité de la situation épidémiologique. Trois d'entre eux sont essentiels :
- le taux d'incidence de la maladie (une ville ne doit pas dépasser 249 cas positifs pour 100 000 habitants),
- le taux d'incidence pour les personnes âgées (une ville ne doit pas dépasser 99 cas positifs pour 100 000 habitants),
- le taux d'occupation des lits de réanimation (si 30% ou plus des lits sont occupés, la situation est considérée comme grave)
A Paris, à Lille et à Lyon, seul le taux d'occupation des lits de réanimations justifie encore la classification en zone rouge et non en zone écarlate.
Qu'implique l'état d'urgence sanitaire ?
Chaque zone a droit à son propre code couleur. Celle où s'applique l'état d'urgence sanitaire est rayée de noir et de blanc. Il ne peut être envisagé que si la situation "devait encore s'aggraver" dans les territoires les plus touchés a insisté le ministre de la Santé et des solidarités.
En cas d'état d'urgence sanitaire, le gouvernement prévoit une situation assez comparable à celle constatée au printemps, pendant le confinement. Il faudrait alors des attestations pour sortir, le télétravail serait imposé et le droit à circuler très encadré...