La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Quand la République est confrontée à la plus grave crise sanitaire qu'elle ait subie depuis des décennies, on n'appelle pas les maires, serviteurs de la République, à violer les lois de la République. Ça n'est pas possible", s'est révolté Jean Castex ce mardi 3 novembre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Depuis l’entrée en vigueur du reconfinement le vendredi 30 octobre 2020, certains maires font en effet de la résistance. De nombreuses plaintes de petits commerçants vendant des produits considérés comme non-essentiels ont aussi été déposées pour concurrence déloyale des grandes enseignes. Celles-ci ont donc dû fermer plusieurs rayons au public, à la suite d’un décret publié au Journal Officiel ce mardi 3 novembre.
Reconfinement : les produits non-essentiels plus accessibles au public
De fait, par principe d’équité, les centres commerciaux et grandes surfaces "ne peuvent accueillir du public que pour les activités" qui étaient déjà autorisées. Soit l'alimentaire, les journaux et papeterie, les matériaux de construction ou la quincaillerie, "ainsi que pour la vente de produits de toilette, d'hygiène, d'entretien et de produits de puériculture".
Cette décision ne suffit toutefois pas à faire taire la grogne sociale. Le bras de fer entre les maires, les commerces de proximité et le gouvernement s’intensifie. Afin d’apaiser les esprits, les Républicains ont donc soumis une proposition, pour permettre la réouverture des commerces non-essentiels, tout en limitant les flux, rapporte Le Figaro.
Commerces non-essentiels : une nouvelle attestation pour s’y rendre une fois par semaine ?
Livres, jouets, habillement, électroménager, bijoux… Damien Abad, député de l’Ain, a suggéré ce 3 novembre dans l'hémicycle, de créer une attestation téléchargeable uniquement via l'application TousAntiCovid. Elle permettrait aux clients de se rendre "une seule fois par semaine" dans les commerces non-essentiels, contraints, pour l’heure, de rester clos jusqu’au 1ᵉʳ décembre prochain.
Un point d’étape, prévu tous les quinze jours, peut cependant, si la situation sanitaire le permet, déboucher sur la réouverture des commerces non-essentiels.
Cette nouvelle attestation permettrait donc de maîtriser les flux de population.
Attestation commerces non essentiels : que permettrait-elle exactement ?
D’après le chef de file de LR, cette nouvelle attestation répondrait à deux objectifs : la "régulation" et le "contrôle", afin de "maîtriser les flux de population". Damien Abad estime que "le sujet n'est pas les règles sanitaires, elles sont respectées. Le sujet, c'est comment je maîtrise les flux de population".
Cette autorisation de sortie hebdomadaire permettrait ainsi aux Français de faire leurs courses dans "tous les commerces non essentiels comme les librairies, les fleuristes, les magasins de jouets". Les clients auraient alors la possibilité de se rendre dans plusieurs magasins le même jour. Néanmoins, la durée totale serait limitée.
Cette proposition sera-t-elle étudiée par l’exécutif ?