A l’approche des fêtes, de nombreux consommateurs passent par internet pour faire leurs achats. Attention, cette période est également propice à la fraude.
Combien les aides pourraient vous faire gagner : le chèque énergie
Augmentation du prix du gaz, augmentation de la fiscalité sur les carburants… Les Français ont les yeux rivés sur leur pouvoir d’achat. D'ailleurs, selon un sondage publié il y a peu par le JDD, 72% d’entre eux estiment que celui-ci a "plutôt diminué" depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Le président de la République est donc dans une position difficile face à cette grogne qui prend de l’ampleur dans l’opinion publique.
Le chef de l'Etat a donc souhaité montrer qu’il est à l’écoute de ses concitoyens, notamment des "gens très modestes". Dans un entretien accordé à Europe 1 diffusé ce mardi 6 novembre et enregistré la veille, Emmanuel Macron a déclaré vouloir "améliorer le chèque énergie. Parce qu’on ne peut pas laisser des gens, alors que l’hiver commence, dans une situation où leur pouvoir d’achat ne permet pas de se chauffer dignement."
Le chèque énergie, qui remplace les tarifs sociaux du gaz et de l'électricité sur l'ensemble du territoire depuis 2018, est destiné aux Français les plus modestes. Versé pour aider 3,7 millions de ménages, ce chèque verra son montant moyen grimper de 150 euros à 200 euros en 2019. Actuellement, la somme versée varie de 48 à 227 euros en fonction des revenus et de la composition du foyer.
La mesure pourrait être "élargie à d’autres personnes", notamment certains Français imposables payés "au Smic", a expliqué le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin sur LCI, ce mardi 6 novembre. Soulignant qu’il y a "560.000 Français qui reçoivent ce chèque mais qui ne l'encaissent pas", le ministre a également souhaite "faire cette semaine des propositions au Premier ministre" sur ce sujet.
Combien les aides pourraient vous faire gagner : l'aide aux transports
Dans son interview au micro d’Europe 1, Emmanuel Macron s’est aussi adressé aux automobilistes qui "tous les jours, prennent la voiture pour aller travailler". Le chef de l’Etat, qui "comprend leur colère", "assume" cependant la position du gouvernement sur la hausse de la fiscalité des carburants.
Néanmoins, il souhaite faire un geste en généralisant "les aides [aux transports] pour ceux qui travaillent à plus de 30 kilomètres de leur domicile, comme dans les Hauts-de-France". Une aide qui "sera défiscalisée" et mise en place sur l’ensemble du territoire, selon Emmanuel Macron.
"Il faut qu’on soit dans un mode d’indemnités kilométriques. Il faut travailler avec les collectivités locales, les employeurs, intelligemment pour aider ces gens-là", a affirmé le président de la République.
Si aucun montant n’a été annoncé, le modèle mis en place dans les Hauts-de-France se base sur l’attribution de 20 euros par mois pour les automobilistes effectuant plus de 30 kilomètres pour se rendre sur leur lieu de travail.
Combien les aides pourraient vous faire gagner : la prime à la conversion de véhicules
Toujours pour soutenir les automobilistes dans cet effort en vue d’ "une société avec une meilleure transition énergétique et climatique", les Français bénéficient depuis le 1er janvier 2018 de la prime à la conversion des véhicules.
Un dispositif sur lequel a mis l’accent Emmanuelle Wargon, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique, dans une vidéo publiée sur son compte Twitter. Cette dernière répond à la colère de Jacline Mouraud, une internaute bretonne, qui s'était déjà exprimé contre la hausse du prix des carburants.
L’objectif de cette prime est d’aider les Français à renouveler leurs anciens véhicules jugés trop polluants. Le montant dépend du véhicule acheté et de la situation fiscale du foyer. La somme allouée varie de 1 000 euros à 2 500 euros pour une voiture, et de 100 euros à 1 100 euros pour un deux-roues.